Alors qu’une nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites a lieu ce mardi 31 janvier, des actions pourraient prochainement cibler les parlementaires macronistes. Un point qui a fait débat entre Apolline de Malherbe et Mathilde Panot, sur BFM TV, ce lundi 30 janvier.
Une action « symbolique » ou un acte de « violence » ? Ce lundi 30 janvier, Apolline de Malherbe et Mathilde Panot se sont écharpés sur les opérations coup de poing menées par des opposants à la réforme des retraites. La CGT-Energies menace notamment d’infliger des coupures d’électricité aux permanences parlementaires des députés favorables au projet gouvernemental. De potentiels actes qui ont d’ores et déjà le soutien de Mathilde Panot. « Ces actions sont illégales, mais morales », a défendu l’élue insoumise sur BFM TV, y voyant une réponse « au non-respect de la démocratie par la macronie. »
Un argument qui n’est pas passé inaperçu aux oreilles d’Apolline de Malherbe. « Vous êtes un peu gonflée », a-t-elle immédiatement rétorqué à son interlocutrice. Et d’exprimer son point de vue sur ces menaces d’actions : « Vous ne pouvez pas dire que c’est une réponse au non-respect de la démocratie. Couper le courant à un élu, c’est anti-démocratique. » La journaliste, qui a pris la relève de Jean-Jacques Bourdin, a estimé qu’il y avait d’autres moyens pour exprimer son mécontentement, comme faire grève, aller manifester ou encore voter aux différentes élections.
Un désaccord bien réel entre Apolline de Malherbe et Mathilde Panot
Mathilde Panot et Apolline de Malherbe ont poursuivi leurs discussions sur le sujet pendant de longues minutes, sans parvenir à se mettre d’accord. La journaliste de BFM TV a notamment demandé à l’élue du Val-de-Marne quelles étaient les « limites » pour faire entendre son mécontentement face à la réforme des retraites. « Elles sont sur les violences physiques sur la personne« , a répondu Mathilde Panot. « Tant qu’on ne tape pas le parlementaire, on peut lui couper l’électricité », a donc résumé Apolline de Malherbe, craignant également que les coupures d’électricité dans les permanences parlementaires ne soient la porte ouverte à d’autres actions du même genre. « Aujourd’hui, vous parlez des parlementaires, de leurs permanences. Pourquoi pas demain les ministères, si vous n’êtes pas d’accord avec eux ? Où est la limite ? Où est-ce que vous allez vous arrêter ? », s’est montrée dubitative la journaliste et mère de famille. De son côté, Mathilde Panot a tenu à rappeler qu’il s’agissait d’un soutien verbal à ces actions, et non d’une participation.
Crédits photos : Capture d’écran BFM TV
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