Ce vendredi 17 juin, Gilles Bouleau était invité sur le plateau de « Quotidien » (TMC). Le présentateur s’est replongé dans ses plus grands moments de télévision, à l’image de cet entretien délicat avec Vladimir Poutine, en 2014…

A propos de


  1. Vladimir Poutine


  2. Gilles Bouleau

Si aujourd’hui seul un homme d’État à l’image d’Emmanuel Macron peut s’adresser à Vladimir Poutine, Gilles Bouleau avait tenté l’expérience il y quelque temps, le 4 juin 2014, soit quelques années avant la guerre menée par le Kremlin contre l’Ukraine. Invité sur le plateau de Quotidien (TMC) dans la soirée du vendredi 17 juin, le présentateur phare de TF1 s’est souvenu de cet échange lunaire et impressionnant avec le dirigeant soviétique :Elle est folle, cette interview.” Et de poursuivre : La présence physique de Vladimir Poutine, les yeux qui vous transpercent… L’interview se passe bien, mais il n’hésite pas à montrer qu’il est agressif. Ce n’est pas un jeu de rôle, il ne cherche pas à être gentil.”

En effet, le compagnon d’Alina Kabaeva n’a pas cherché à séduire le journaliste. Il faut dire que Gilles Bouleau n’a pas hésité à le piquer au vif en évoquant un épineux sujet : “Alors que nous discutons ici, un pays voisin qui n’est pas très lointain, l’Ukraine, est en état de guerre, il n’y a pas d’autres mots. […] Qui va les arrêter et voulez-vous arrêter cette guerre ?” Et l’intéressé de rebondir, stoïque : “Je pense que vous exagérez un peu en disant qu’une guerre approche, vous êtes un peu agressif comme journaliste.” Suite à cet échange, le dirigeant russe a interpellé son interlocuteur : “La question que vous m’avez posée tout à l’heure, vous savez qu’aucun journaliste russe n’ose me la poser ?” Il lui aurait alors fait un signe de mort en passant son pouce sous sa gorge. Comprend qui peut, a indiqué Gilles Bouleau.

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Sans rancune ?

Gilles Bouleau se souviendra très longtemps de son interview avec Vladimir Poutine. Il faut dire que les nerfs du journaliste et de son acolyte, Jean-Pierre El Kabbach, avaient été mis à rude épreuve, ce rarissime entretien ayant été le fruit d’une attente interminable : “À 1 h 15, il arrive, il est frais comme un gardon, nous on est épuisés, excédés, fatigués”, a précisé le visage du JT de 20 heures de TF1 au micro de Yann Barthès. Malgré une tension palpable et ce geste glaçant, Vladimir Poutine se serait montré plus cordial à la fin de l’interview, en déclarant au journaliste français : “Sans rancune, venez boire.

Article écrit en collaboration avec 6Medias

Crédits photos : Capture d’écran Quotidien (TMC)

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