Ce mercredi 21 octobre, Virginie Efira est à l’affiche d’Adieu les cons, le nouveau film d’Albert Dupontel. Après des débuts sur le petit écran, en tant qu’animatrice de La Nouvelle Star, elle est devenue l’une des actrices les plus en vue du cinéma français. Malgré le chemin parcouru, elle a le sentiment de traîner « un petit boulet », comme elle l’a expliqué au Figaro.
Virginie Efira a un parcours atypique. Sa carrière, elle l’a commencé en Belgique, où elle a vu le jour le 5 mai 1977. Et contrairement à ce que l’on pourrait penser quand on la voit briller à l’écran, elle n’a pas commencé en tant qu’actrice, mais en tant qu’animatrice. Après avoir officié un temps sur plusieurs chaînes belges, elle est recrutée par la télévision française, au début des années 2000. Elle anime plusieurs programmes, le plus connu étant sans doute La Nouvelle Star, qu’elle présente durant deux ans, avant de quitter M6 pour Canal+. En 2009, elle décide finalement de se concentrer sur sa carrière de comédienne.
Et si elle est aujourd’hui parvenue à s’imposer dans le milieu du cinéma français, Virginie Efira, qui est à l’affiche d’Adieu les cons, le nouveau film d’Albert Dupontel, ne peut s’empêcher de repenser à ses débuts, comme elle l’a confié au Figaro : « Attention, je ne me dis pas en me levant le matin : ‘Youpi! Je suis à la crête… Je suis arrivée tout en haut! Non, il y a toujours une petite honte, un petit boulet que je traîne. »
Malgré ce poids qui ne la quitte pas, la comédienne « avance ». Elle sait que la télévision n’est pas faite pour elle. Elle est à la recherche de quelque chose d’autre : « J’ai arrêté la télévision parce que ce n’était pas un endroit d’accomplissement pour moi. Alors que le cinéma représente encore aujourd’hui une quête, un idéal à atteindre », explique la compagne de Niels Schneider à nos confrères.
Malgré le succès, Virginie Efira reste humble
Depuis des années, elle enchaîne les projets et n’est plus seulement cantonnée à la comédie romantique, pour son plus grand plaisir. Si le succès est bel et bien présent, Virginie Efira garde toutefois les pieds sur Terre : « Je ne suis que moi. J’ai mis beaucoup de temps à me contenter de ce que j’étais. Maintenant, j’assume. » Et d’ajouter, avec l’humour qui la caractérise : « En même temps, être Marion Cotillard, ce n’est pas facile tous les jours! »
A 43 ans, elle a déjà travaillé avec de grands réalisateurs, tels qu’Anne Fontaine, Paul Verhoeven, Justine Triet, Gilles Lelouche ou encore Albert Dupontel. Ce dernier ne tarit d’ailleurs pas d’éloges à son sujet : « Elle fait partie des actrices qui me font envie au bon sens du terme« , confie-t-il dans les pages du Figaro. Si les rôles ne sont pas tombés du ciel, sa carrière connaît un véritable tournant lorsque Victoria, film dans lequel elle partage l’affiche avec Vincent Lacoste, est projeté en sélection officielle à Cannes.
Une personnalité qui plaît aux réalisateurs
« Les réalisateurs comment à écrire pour elle », observe Pierre Lescure, président du festival de cinéma. Lui aussi s’est laissé convaincre par Virginie Efira : « Elle a des fragilités dans le regard, quelque chose de pulpeux et de féminin. » Forte et fragile à la fois, l’ancienne animatrice devenue actrice fait aujourd’hui partie des comédiennes les plus en vue du cinéma français. Une consécration pour cette Belge qui n’aspirait qu’à une chose en montant à Paris : « devenir actrice ». Désormais, ce n’est plus un rêve, mais bien la réalité.
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