Ajoutez cet article à vos favoris en cliquant sur ce bouton !
Un homme âgé de 34 ans a été arrêté mercredi 22 janvier 2020 à Rilleux-la-Pape pour harcèlement et agression sur son ex-compagne.
Près de 3.000 appels entre la fin du mois d’août 2019 et le mois de janvier 2020… Soit environ une vingtaine par jour en moyenne. Mercredi 22 janvier 2020, un jeune homme de 34 ans a été arrêté à Rillieux-la-Pape, près de Lyon, pour harcèlement envers son ex-compagne. Pendant ces appels, il aurait proféré « plusieurs menaces de mort », comme le rapporte l’AFP vendredi 24 janvier. « Outre le harcèlement, il pouvait lui arriver de la suivre », apprend-on par ailleurs. « Le 1er janvier, il l’a également agressé, la blessant et lui occasionnant 10 jours d’interruption totale de travail (ITT). » Selon la police, le couple était séparé depuis 2016. Mais l’homme n’aurait « pas supporté qu’elle refasse sa vie. » En garde à vue, ce dernier n’a reconnu que le harcèlement. « Il devait être présenté vendredi au parquet en vue de sa probable mise en examen », précisent nos confrères, et devra répondre de quatre chefs d’accusations : appels téléphoniques malveillants, menaces de morts réitérées, harcèlement et violences volontaires aggravées.
⋙ Contre les violences faites aux femmes : ces exemples à suivre
En mars 2019, l’une des administratrices du groupe Facebook « Féminicides par compagnons ou ex » [une page qui, comme son nom l’indique, recense méticuleusement les féminicides par compagnons ou ex-compagnons en France, ndlr.], alertait sur la question des violences conjugales dans l’Hexagone et plus particulièrement des féminicides. Pour elle, il s’agit en effet d’affaires de possession. « Ces hommes ont déshumanisé les femmes, ils les traitent comme des objets », expliquait-elle alors à Femme Actuelle. « Le passage à l’acte vient souvent d’une frustration liée à la dépossession. C’est comme un enfant à qui on voudrait retirer le jouet, il préfère le casser. On parle d’amour, mais c’est véritablement l’emprise qui déclenche les meurtres. » Si le passage à l’acte n’a pas eu lieu dans ce cas précis, les déclarations de la police tendent à montrer qu’il s’agit, pour ce cas de violences conjugales, d’une autre affaire de possession. Anouchka Assouline, avocate spécialisée en violences conjugales, approuvait : « C’est la jalousie qui déclenche le passage à l’acte. L’homme perd le contrôle, n’accepte pas la rupture, perd sa propriété. »
A lire aussi : Féminicides : les objets du quotidien qui ont tué le plus de femmes en France en 2019
Nos meilleurs conseils chaque semaine par mail, pendant 2 mois.
En savoir plus
- Des menus simples et délicieux
- Des exercices sportifs ludiques
- Nos astuces pour vous affiner
Source: Lire L’Article Complet