Invité de Jean-Marc Morandini dans Crimes et faits divers ce 23 mai, Vincent Shogun est revenu sur la période la plus sombre de sa vie, accusé à tort, en pleine dépression, de trafic de cocaïne.

S’il est davantage connu pour ses frasques dans Les Marseillais sur W9, ou encore Les Ch’tits, Vincent Shogun revient de loin. La star de la téléralité française s’est récemment confié sur une période sombre de sa vie, qu’il évoque dans son autobiographie, "Au bout du tunnel : L’histoire de Shogun". Un ouvrage dans lequel il raconte la mort de son père, son passage en prison, puis sa longue dépression après avoir été inculpé – à tort – de trafic de cocaïne en 2020. Un épisode dramatique qui a considérablement fragilisé le jeune homme, de son vrai nom Vincent Szewczyk.

Ce 23 mai sur NRJ12, Vincent est donc revenu pour Jean-Marc Morandini sur le contenu de son livre. Invité de la quotidienne de Crimes et faits divers, l’ancien candidat de téléréalité originaire du Pas-de-Calais s’est livré jusqu’aux larmes, très ému d’aborder ses souvenirs les plus poignants. Ce dernier s’est rappelé de son père, "[son] idole", "Toujours en costard-cravate", décédé à 58 ans d’un cancer de l’oeil, une maladie rare : "C’était un peu mon rêve d’être comme lui", se souvient Vincent. Après une scolarité jallonnée de difficultés en raison de sa dyslexie et de ses problèmes d’orthophonie, Vincent Szewczyk est repéré en boîte de nuit pour participer à sa première émission de téléréalité. Une revanche pour le jeune homme rêvant d’être "reconnu" et de donner tort à ceux qui lui disaient qu’il ne "ferait rien de [sa] vie".

Vincent Shogun évoque son suicide : "C’était trop dur pour moi"

Un récit éprouvant qui a tiré des larmes à Vincent. Celui dont la jovialité lui a valu le surnom de "Shogun", a confié que son père était mort "dans [ses] bras". Un traumatisme qui le hante encore, à la suite duquel la jeune star de la téléréalité va se plonger dans l’alcool et la drogue. Abîmé, Vincent pense alors : "Si mon père me voyait, alors là il m’aurait mis une claque !", se souvient-il. Un "trou noir" qui mènera Vincent au bord du suicide. Un soir, il consomme neuf grammes de cocaïne : "C’était trop dur pour moi", se rappelle après coup l’ex-Ch’tit de W9. S’il en réchappe, Vincent ne s’éloigne pas du milieu de la nuit pour autant. Lors d’une tournée qu’il ne parvient pas à payer de sa poche, il fait confiance à une connaissance de ses amis qui lui propose de le dépanner. Le dealer le rappelle quelques jours plus tard pour lui proposer une course à Amsterdam. Vincent fait l’erreur d’accepter et se retrouve mêlé au démentèlement du trafic, accusé par les vrais responsables d’être le dealer. Incarcéré sur place, "C’était horrible", raconte-il, il se lie s’amitié avec un détenu et survit tant bien que mal. Vincent Szewczyk sera innocenté par son avocate, après 28 jours de détention. La prison l’aura sauvé de son envie de mourir, "C’est un mal pour un bien", considère celui qui se dit désormais heureux et "très amoureux", des larmes de joie aux yeux.

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