Invité sur le plateau d’ »On est en direct », ce samedi 30 avril, Jean-Luc Mélenchon a balayé l’actualité politique. Dans une discussion sur l’hypothèse d’une délocalisation du palais de l’Élysée, le chef de file de la France Insoumise en a profité pour placer une petite pique à Laurent Ruquier.
Jean-Luc Mélenchon s’est prêté au jeu du face-à-face dans l’émission On est en direct, diffusée sur France 2, ce samedi 30 avril. L’occasion pour le chef de file de la France Insoumise de réaliser un tour d’horizon de l’actualité politique et d‘évoquer son avenir quelques jours après avoir appelé les Français à l’élire Premier ministre. Comme à son habitude, le politicien ne s’est pas fait prier pour envoyer quelques piques. L’une d’entre elles, à destination de Laurent Ruquier, a provoqué les rires du public et des invités : Léa Salamé, Thierry Ardisson et Valérie Trierweiler.
Au cours d’une discussion sur l’hypothèse d’une délocalisation du palais de l’Élysée, celui qu’on surnomme l’homme en noir a partagé : « Mais De Gaulle voulait mettre ça à Vincennes en fait, il voulait s’installer à Vincennes ». « Mais par contre, je crois que c’est Mitterrand qui avait imaginé les Invalides », a répondu le leader des Insoumis. Alors interrompu par Laurent Ruquier qui s’est étonné : « Non mais on a l’impression d’être au café. Si on vous dérange, vous nous le dîtes ! », Jean-Luc Mélenchon a rétorqué sous l’œil approbateur de Thierry Ardisson : « Bah vous nous dérangez« . Quelques minutes plus tard, après une autre pique, Jean-Luc Mélenchon a justifié ses petites attaques comme étant « de l’affection ». « Lui-même m’a rudoyé parce qu’il m’aime », a-t-il ajouté.
Laurent Ruquier cash avec Jean-Luc Mélenchon
Au cours de l’émission, Laurent Ruquier a aussi profité de la présence du politicien pour envoyer quelques piques. Notamment concernant sa frustration après la défaite de la gauche à la présidentielle. “Si vous voulez à ce point le bien des gens, pourquoi, bon sang, vous n’arrivez pas à vous mettre à 4 ou à 5 autour d’une table, et avoir un programme commun ? (…) Mais si on veut le bien des gens, on met son ego, pas seulement le vôtre, les autres aussi, sous un mouchoir. Et vouloir le bien des gens, c’est s’entendre entre 4 ou 5 personnes intelligentes. Ce n’est pas rester chacun dans son coin”, a-t-il expliqué en évoquant une potentielle coalition de la gauche. « Entendez-vous, bon sang de bon dieu, si vous voulez que les gens aient une meilleure vie », s’est indigné Laurent Ruquier avant de conclure : « Ça, c’est le cri que j’avais envie de vous pousser ! »
Article écrit en collaboration avec 6Medias
Crédits photos : France 2 / On est en direct
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