Invitée dans l’émission de Pascal Praud, ce mercredi 20 avril, Laurence Ferrari est revenue sur la petite pique qu’a envoyée François Hollande à Nicolas Sarkozy, juste avant le débat de l’entre-deux-tours de 2017. Une remarque qui en a dit long sur la suite…
À quelques heures du débat de l’entre-deux-tours de la présidentielle de 2022 entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen, Laurence Ferrari s’est souvenue de celui qu’elle a animé en 2012. À sa table, un Nicolas Sarkozy « fatigué par cinq ans d’exercice du pouvoir » affrontant un François Hollande « conquérant, le torse bombé ». Un moment de sa carrière que la journaliste n’est pas près d’oublier. Une « fierté », « quelque chose d’assez incroyable », sur laquelle elle est revenue dans l’émission de Pascal Praud, dans L’heure des Pros sur CNews.
« Les jeux étaient faits avant même que le débat ne commence », a raconté l’ancienne présentatrice du journal de TF1. « Avant le générique, au moment où ils se sont installés », François Hollande lance une petite phrase à son adversaire « frissonnant » qui se plaignait de la température trop basse du plateau : « Voulez-vous qu’on change de place ? ». Un moment que la compagne de Renaud Capuçon raconte avec le sourire : « Tout était dit avant même que le générique ne commence ». « Et c’est ce qui s’est passé quelques heures après », indique la journaliste de CNews, puisque le candidat socialiste a succédé au Républicain.
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Le débat entre François Hollande et Nicolas Sarkozy, « quelque chose d’assez incroyable »
Ce soir-là, François Hollande « était arrivé entouré de caméras, de conseillers. C’était vraiment l’ébullition autour de lui ». Son adversaire, lui, est apparu « beaucoup plus fatigué » par son mandat. « Trouvant qu’il faisait un peu froid sur le plateau, il s’est très vite éclipsé en loge », raconte l’animatrice. À ce moment-là, Laurence Ferrari savait « qu’il y avait une dynamique d’un côté et de l’autre, quelque chose qui pesait très lourd sur les épaules de Nicolas Sarkozy« .
Si l’ex-compagne de Thomas Hugues a concédé qu’il « faisait très froid » au point d’avoir « des radiateurs » sous la table, elle s’est réjouie d’avoir « vu l’histoire de la cinquième (République, ndlr) s’écrire sous nos yeux » avec son confrère David Pujadas. « C’était quelque chose d’assez incroyable de voir ces deux candidats. Pour eux c’est le débat le plus important évidemment ».
Crédits photos : CYRIL MOREAU / BESTIMAGE
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