Dans Complément d’enquête, diffusé sur France 2 jeudi 13 avril, le père de Sandrine Rousseau a tenu à mettre les points sur les i concernant l’aversion qu’on prête à sa fille envers la gent masculine.

Jeudi 13 avril, France 2 diffusait un nouveau numéro de Complément d’enquête, consacré à Sandrine Rousseau. Le père de la députée d’Europe Écologie-Les Verts a accepté de revenir, face caméra, sur l’enfance de celle-ci, en niant lui avoir donné une éducation sexiste. Cet ancien inspecteur des impôts et militant socialiste a également profité de l’occasion pour prendre le parti de sa fille, qui est parfois accusée de misandrie par ses détracteurs.

« C’est totalement faux ! Sandrine n’a aucun problème avec les hommes », a lâché Yves Rousseau, avant de préciser que sa fille peut néanmoins avoir des difficultés lorsqu’elle côtoie « certains hommes qui ne sont pas des hommes qui respectent les femmes ». « Alors là, c’est sûr qu’elle tire à la kalachnikov ! » a-t-il balancé avec amusement. Questionné par la journaliste sur l’enfance de la femme politique de 51 ans, ouvertement féministe, le père de celle-ci a déclaré que c’était « possible » qu’elle ait été élevée différemment parce qu’elle n’était pas un garçon, même s’il n’en a « jamais eu conscience ». « Elle va peut-être m’entendre dire quelque chose qui ne lui plaît pas, mais on a tout fait pour que, justement, ce ne soit pas le cas. Mais peut-être qu’on n’a pas très bien fait… N’empêche qu’elle nous l’a pas fait ressentir au moment où elle l’a vécu, si elle l’a vécu », a-t-il affirmé, en toute franchise.

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Une enfance marquée par un féminisme précoce ?

De son côté, Sandrine Rousseau a donné une tout autre version de l’éducation qu’elle a reçue puisqu’elle a expliqué avoir « subi des injonctions qui étaient spécifiquement sur [elle] » : « Par exemple, je n’avais pas le droit de courir, ou du moins quand je courais, ma grand-mère me disait : ‘Non, ne cours pas, ce n’est pas féminin !’ Je n’avais pas le droit de dire de gros mots, alors que mon frère et mes cousins avaient le droit de le faire… » La députée a ensuite ajouté : « Donc en fait, très vite, j’ai senti cette différence. Et je pense que je me suis construite autour du féminisme. »

Article écrit avec la collaboration de 6Medias

Crédits photos : Capture écran France 2

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Candidat préféré de sa famille politique (14% des intentions de vote), Xavier Bertrand en profite pour améliorer sa présence sur les réseaux sociaux. Avec une note de 68/100 selon le classement de Capital.fr publié en octobre 2021, le patron des Hauts-de-France est 20e (+17 depuis août). Ses vidéos sur Twitter, souvent détournées, n’y sont probablement pas pour rien.

En première ligne contre le pass sanitaire, Nicolas Dupont-Aignant a fait chauffer son smartphone ces derniers mois. Ce qui lui permet d’être 19e (+1), avec une note de 68/100.

Chez La France insoumise, on maîtrise parfaitement les codes du militantisme 2.0. La preuve avec cette 18e place d’Adrien Quatennens, qui perd toutefois 6 points depuis août.

Derrière son rival Xavier Bertrand dans les sondages, Valérie Pécresse peut se consoler sur les réseaux sociaux. 17e du classement avec 69/100, elle perd trois places mais voit son audience croître de près de 2%.

Moins exposé que ses concurrents, Eric Ciotti est lui aussi candidat pour incarner la droite en 2022. Raison pour laquelle il a amélioré sa présence 2.0 : le député LR obtient une note de 70/100 et gagne 23 places.

Plus discrète ces derniers mois, Marion Maréchal perd 10 places. Celle qui vient de marier avec l’homme politique italien Vincenzo Sofo décroche la note de 70/100.

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