Ce vendredi 23 juin sur le plateau de Ça commence aujourd’hui, Roselyne Bachelot s’est confiée comme rarement sur Pierre, son fils unique. La femme politique a notamment révélé que son fils avait été violenté à l’école à cause de son nom de famille.

Des révélations bouleversantes. Ce vendredi 23 juin, Roselyne Bachelot était sur le plateau de l’émission Ça commence aujourd’hui, sur France 2. L’occasion pour celle qui a été bouleversée par le drame qui s’est déroulé à Annecy de s’épancher sur sa carrière dans la politique, mais aussi sur sa vie de famille. Face à Faustine Bollaert, l’ancienne ministre de la Culture a notamment révélé que Pierre, son fils unique, avait été violenté à l’école à cause des convictions de sa mère. « Il était attaqué à l’école. Il a été battu par un instituteur qui ne partageait pas mes convictions politiques« , a-t-elle révélé, avant d’ajouter : « Il y a des sanctions qui ont été prises par la suite. »

Ce statut de ‘fils de’, Pierre l’a mal vécu pendant de nombreuses années. À tel point qu’il avait laissé un mot bouleversant à sa mère, alors qu’il était seulement âgé de onze ans. « Maman, c’est dur d’être ton fils ! » avait-il écrit, comme l’a révélé Roselyne Bachelot. Une situation qui avait notamment mis la femme politique dans une position très difficile. D’autant plus que plusieurs de ses proches ont déjà été victimes de violentes critiques à cause de sa notoriété. « Nous [les politiques, ndlr] on a un sac de cailloux et de récompenses, les proches n’ont que le sac de cailloux. Et ça, il faut aussi le réaliser », a-t-elle regretté.

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Roselyne Bachelot en pleine forme : « J’ai l’air de quelqu’un qui est usé ? »

En plus des critiques qui l’ont accompagnée tout au long de sa carrière, Roselyne Bachelot a également dû composer avec le poids des responsabilités. Malgré tout, l’ancienne ministre de la Culture est encore en forme, prête à aller au bout de ses convictions. La preuve ? Lorsque Faustine Bollaert lui a demandé s’il lui est arrivé « d’avoir les épaules vraiment trop lourdes » ou d’être « usée » par les responsabilités, elle a répondu cash : « Ah non, je ne suis pas usée… J’ai 76 ans, j’ai l’air de quelqu’un qui est usé ?«  Alors, oui, malgré les critiques, Roselyne Bachelot n’est pas près de tirer sa révérence.

Article écrit en collaboration avec 6Medias.

Crédits photos : Capture – France 2

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Ci-contre, Roselyne Bachelot et son fils Pierre, lors de l’enregistrement de l’émission Vivement Dimanche le 26 mars 2008. Si mère et fils ont toujours été proches, le quinqua a longtemps souffert du poids de son patronyme : « Il a souffert du regard que les autres posaient sur nous. Il a été martyrisé à l’école, à travers des propos et des gestes. Nous avons été obligés de le retirer d’une école à cause d’un professeur qui le battait parce que c’était mon fils », a confié, peinée, la ministre de la Culture, lors d’un entretien accordé à Télé-Loisirs, en 2019.

Ci-contre, Roselyne Bachelot et son fils Pierre, à l’université d’été de l’UMP (le parti a depuis été rebaptisé Les Républicains, ndlr), à Royan, le 6 septembre 2008. Pendant des années, Pierre Bachelot s’est engagé auprès de sa mère, qui lui a donné le goût de la politique. Il a par exemple été son assistant parlementaire, de 1992 à 2002, avant d’investir le ministère de l’Écologie, puis le ministère de la Santé. Mais victime de la notoriété de Roselyne Bachelot, l’intéressé a finalement préféré s’éloigner de la vie politique.

Ci-contre, Roselyne Bachelot et François Fillon en train d’échanger lors d’une séance de Questions d’actualité au gouvernement, à l’Assemblée Nationale, le 27 octobre 2010. Ces deux-là se sont connus il y a plusieurs décennies et sont restés en bons termes. « Leur relation dépasse les petites tensions politiques », a glissé un proche de l’ancienne ministre de la Santé, auprès du JDD, en 2013. Cette année-là, l’ancien Premier ministre a d’ailleurs remis lui-même la Légion d’honneur à son amie de longue date.

Ci-contre, François Fillon et Roselyne Bachelot, à la sortie d’un déjeuner à l’hôtel Marigny, à l’occasion de la Fête nationale, le 14 juillet 2007. Au fil des années, ces deux personnalités politiques sont restées en contact. Lors de sa nomination au ministère de la Culture, en juillet 2020, Roselyne Bachelot a eu droit à « un SMS de félicitations » de la part de l’ancien Premier ministre, a rapporté Paris Match en juillet 2020. L’ex-chroniqueuse télé a d’ailleurs précisé à l’hebdomadaire que l’ancien bras droit de Nicolas Sarkozy était « un homme brisé », qui peinait à remonter la pente, depuis l’affaire du Penelope Gate.

Ci-contre, Jacques Chirac et Roselyne Bachelot au vernissage de l’exposition de William Daniels sur le pont des Arts, à Paris, le 9 septembre 2008. L’ancien président de la République a été le mentor de la ministre de la Culture, qui s’est souvent inspirée de cette figure politique emblématique pour suivre les pas de son père, le député gauilliste Jean Narquin.

À la mort de l’époux de Bernadette Chirac, survenue le 26 septembre 2019, Roselyne Bachelot lui a d’ailleurs rendu un hommage touchant, en déclarant sur les ondes de RTL : « C’est l’homme qui m’a accompagnée dans ma vie publique et dans ma vie personnelle pendant 40 ans », s’est remémorée celle qui a été sa ministre de l’Écologie pendant deux ans. Et d’ajouter : « J’ai traversé avec lui des bons et des mauvais moments, des échecs, des victoires et à chaque fois sa phrase c’était ‘À cheval’. Cela dit tout… »

Ci-contre, Jean-Philippe Lafont aux côtés d’Eve Ruggieri et de Marie Drucker, lors des Victoires de la musique classique, à Toulouse, le 13 février 2008. Baryton de renommée internationale, l’artiste a chanté dans les plus grands opéras. Mais après un accident, il a été contraint de mettre un terme à sa carrière et est devenu coach vocal. Fin 2016, Roselyne Bachelot l’a contacté pour former un élève de prestige, un dénommé Emmanuel Macron. Durant la campagne présidentielle de 2017, c’est lui qui a aidé l’actuel président à maîtriser sa voix.

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