Si le lundi 11 mai a marqué un début de liberté retrouvée pour les Français, certains secteurs souffrent encore de la crise provoquée par la pandémie de coronavirus. Parmi eux, celui du spectacle vivant. Invitée sur le plateau de C à Vous ce mardi 2 juin, Clémentine Célarié a lancé un appel au gouvernement au nom du théâtre.
Ce n’est pas un secret : le confinement a été une période d’incertitude éprouvante pour les particuliers comme pour les entreprises. Depuis le lundi 11 mai, et après cinquante-cinq jours passés reclus chez eux, les Français goûtent à une liberté (plus ou moins) retrouvée mais doivent encore se soumettre aux règles de sécurité sanitaire comme le port du masque de protection, obligatoire dans les transports en commun, mais aussi la distanciation sociale. Ce jeudi 28 mai, le Premier ministre Édouard Philippe a donné le coup d’envoi de la deuxième phase du déconfinement. Parmi les mesures annoncées, la réouverture des cafés-bars mais aussi celle des théâtres et salles de spectacle. Cependant, tout est une question de couleur. En zone verte, les théâtres peuvent d’ores et déjà accueillir le public dès ce mardi 2 juin. Ailleurs, il faudra attendre le lundi 22 juin. Néanmoins, certains directeurs de salles ont pris les devants en programmant une réouverture pour le mois de septembre 2020.
L’incompréhension est totale pour Clémentine Célarié. Ce mardi 2 juin, l’actrice de 62 ans était de passage sur le plateau de C à Vous et s’est d’abord confiée sur ses propres incertitudes en temps de confinement, elle qui se produira sur scène pour le spectacle Une Vie au mois de juin 2020, mis en scène par Arnaud Denis. Lorsqu’elle était confinée, la comédienne a été ravagée par le doute, ne sachant pas si elle pourrait remonter sur scène à l’avenir. « C’était un suspense très flippant », a-t-elle d’abord glissé. Mais face à une réouverture des théâtres et des salles de spectacles en différé, Clémentine Célarié a profité de son temps d’antenne pour adresser un message à l’exécutif. « S’il vous plaît, Messieurs du gouvernement, on va tous être à côté des uns des autres dans le train« , amorce la maman d’Abraham, Balthazar et Gustave, « s’il vous plaît, enlevez cette loi comme quoi il y a un cinquième du théâtre qui ne pourra pas avoir lieu. » Et d’ajouter : « on est comme au théâtre dans le train (…) il faut qu’il y ait du monde dans les théâtres pour que les théâtres vivent et que les acteurs puissent jouer. »
Après le théâtre, la restauration et l’hôtellerie
Le gouvernement croule sous les appels. Car avant Clémentine Célarié, c’était au secteur de l’hôtellerie et de la restauration d’interpeller la présidence. Tandis que Philippe Etchebest s’était emparé de ses réseaux sociaux pour faire part de son inquiétude tout comme Jean Imbert, Hélène Darroze, « endettée jusqu’au cou » en raison de la fermeture de ses établissements parisiens (mais aussi depuis celle de son troisième restaurant à Londres), a poussé un cri du cœur dans les colonnes de Paris Match au côté de Jean-François Piège. Sur le plateau de On N’est Pas Couché, ce samedi 30 mai, Ghislaine Arabian s’est fait l’écho de ces appels, faisant part de sa sidération face à Laurent Ruquier.
Crédits photos : Capture France 5
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