Invité de la matinale de CNews ce jeudi 26 mai, l’épidémiologiste Martin Blachier est bien évidemment revenu sur l’épidémie de Covid-19. Mais Romain Desarbres l’a également interrogé sur la variole du singe. Le médecin a évoqué un « phénomène nouveau », « bizarre ».
Habituellement, c’est pour parler du Covid-19 que Martin Blachier est invité sur les plateaux, mais ce jeudi 26 mai, le présentateur de la matinale de CNews, Romain Desarbres, a aussi tenu à avoir son expertise, sur une autre maladie qui sévit, la variole du singe. La veille, la ministre de la Santé, Brigitte Bourguignon, annonçait qu’il y avait au moins sept cas « avérés » de variole du singe en France. « Quand vous avez sept cas en France et que la plupart des personnes récupèrent au bout de trois semaines, vous ne pouvez pas dire que c’est grave, mais il y a quelque chose qu’on ne comprend pas et cela interroge« , a expliqué sur CNews Martin Blachier. Avant d’ajouter : « La question, c’est qu’est-ce que l’on fait ? »
« Soit on attend de tout comprendre avant d’agir, soit on agit pour éteindre le phénomène le plus rapidement possible », a résumé Martin Blachier. « Les stocks sont là, nous avons des stocks stratégiques et il s’agira de vaccination ciblée, on ne parle pas de vaccination totale », avait précisé Brigitte Bourguignon sur RTL ce mercredi 25 mai. Pour Martin Blachier, c’est « un phénomène nouveau (…) bizarre », qu’il peine lui-même à expliquer alors qu’il y a près de 200 cas en Europe. « Ce que l’on n’avait pas vu auparavant, c’est l’émergence de foyers de ce virus ‘variole du singe’ dans beaucoup de pays du nord de l’Europe ou des États-Unis. Il y a quelque chose de bizarre« , a estimé l’épidémiologiste sur CNews ce jeudi 26 mai.
« Ça n’a rien à voir avec le Covid »
Toutefois, pour Martin Blachier, qui rappelle que « la plupart des gens récupèrent au bout de trois semaines », la situation n’est pas « grave » puisque, selon lui, la variole du singe « n’est pas mortelle ». « Il n’y a aucun facteur de gravité. C’est juste quelque chose d’assez mystérieux », a-t-il tenu à rassurer, rappelant que sa transmission est souvent liée à « un contact très rapproché ». « Ça n’a rien à voir avec le Covid, ça n’a aucun rapport », a conclu l’épidémiologiste.
Article écrit en collaboration avec 6Medias
Crédits photos : Capture CNews
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