Le 26 avril, Luc Ferry se retrouvait au coeur d’un échange tendu avec Claire Chazal, dans Passage des arts. Invité dans L’instant Deluxe, ce mercredi 5 mai, si l’ancien ministre est revenu sur ce débat, il a surtout évoqué sa retraite et comment il lui était difficile de vivre avec.
Pas vraiment fan d’art contemporain, Luc Ferry ne se gênait pas pour le dire face à une Claire Chazal médusée, dans Passage des arts le 26 avril dernier. Avec humour, la journaliste n’a alors pas manqué de lui demander de se taire. Il faut dire que l’ancien ministre de l’Éducation nationale ne se prive que rarement de dire ce qu’il pense. Invité dans C à vous au début du mois d’avril, il s’agaçait ainsi du comportement de certains jeunes pendant la crise sanitaire et prenait comme exemple les garçons « autour » de ses « trois filles ravissantes ». C’est à nouveau en parlant de ses filles que ce professeur de philosophie a évoqué sa retraite et comment il était difficile de vivre avec, sur le plateau de L’instant Deluxe, ce 5 mai.
« Les gens me disent, vous vous avez quand même votre retraite de ministre, a-t-il affirmé. Mais il n’y a rien du tout. Non seulement, on n’a pas de retraite de ministre mais quand on est ministre on cotise soi-même, voilà. Donc, j’ai zéro. » Luc Ferry a alors expliqué ce qu’il perçoit réellement. Une retraite de professeur d’université à hauteur de 3 000 euros, une retraite du conseil économique et social « qui doit être de 800 euros » ainsi que ses droits d’auteur. À la question de Jordan Deluxe, « avec 3 000 euros de retraite, vous n’arrivez pas à vivre ? », il a alors répondu : « Non, évidemment pas ».
« Mes filles, je fais tout pour elles »
L’ancien ministre du gouvernement Jacques Chirac a alors expliqué sur quoi se concentraient ses plus grosses dépenses : ses filles. « Mes filles sont dans des écoles qui sont extrêmement chères, j’ai notamment une fille qui est à l’école hôtelière de Lausanne et donc j’ai fait un gros gros emprunt pour payer leurs études, oui », a-t-il déclaré. Un emprunt d’une valeur de 200 000 euros, sur quatre ans, qu’il ne regrette pas, étant un « investissement pour elles, pour la vie ». « Mes filles sont les êtres que j’aime évidemment le plus au monde, je fais tout pour elles », a admis ce père de famille. Quant à savoir comment il compte le rembourser, Luc Ferry a répondu avec ces mots : « J’ai publié je crois près de 200 ouvrages qui sont traduits dans 45 langues donc je vous dis j’ai mes droits d’auteur. » Une totale transparence.
Crédits photos : Capture d’écran / Instant Deluxe
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