Sur le plateau de CNews, le Dr. Martin Blachier s’indigne au sujet de la fermeture des petits commerces, dans le cadre du reconfinement.
Ce jeudi 12 novembre 2020, Laurence Ferrari a ouvert le débat sur le plateau de son émission diffusée sur CNews, concernant le couvre-feu et le deuxième confinement, imposés par l’Etat dans le but de faire baisser le taux de mortalité à cause du coronavirus. Le chroniqueur et conseiller municipal de la ville de Marseille, Karim Zeribi, rappelle qu’il « y a des détresses aujourd’hui, sociales, psychologiques… Il y a des morts économiques, par centaines de milliers dans le pays » et que « c’est aussi dévastateur que le virus lui-même ».
L’épidémiologiste Martin Blachier évoque pour sa part l’existence de « morts psychiatriques ». « Ça remonte de partout en France… Le nombre de suicides qui arrivent aux urgences est en train d’augmenter. Les prêtres disent qu’il y a de plus en plus de gens qui sont désespérés dans leur paroisse. Au bout d’un moment, il faut quand même entendre ça », s’indigne le jeune docteur, avant d’ajouter que la fermeture des petits commerces « crée énormément de désespoir ». Il fait également le triste constat que de nombreuses familles sont « ruinées » à cause de cette mesure gouvernementale censée limiter la propagation du Covid-19.
Un modèle allemand envié ?
« Je ne comprends même pas qu’il n’y ait pas une colère plus grande de la part de ces gens-là », lâche-t-il, dépité pour les gérants de PME, qui ne peuvent ainsi plus se verser de vrai salaire. De plus, le parallèle avec le maintien de l’économie allemande est fait par Karim Zeribi, qui estime que l’on devrait, en France, avoir « une démarche similaire » pour sauver les petits commerçants. Le Dr. Martin Blachier assure qu’en Allemagne « ils ferment les commerces où il y a vraiment des contaminations », contrairement en France « où on a été dans la panique, dans l’émotion ».
Article écrit avec la collaboration de 6médias
Crédits photos : Capture d’écran CNews
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