Karine Lacombe fait partie de ces quelques médecins médiatisés par la crise du coronavirus. En première ligne, la scientifique assure que son quotidien est de plus en plus dur à supporter notamment à cause des menaces physiques liées à la polémique de la chloroquine.
La pandémie de coronavirus a permis au grand public de faire connaissance avec une poignée de médecins, régulièrement invités sur les plateaux de télévisions afin de réagir à l’évolution de la pandémie. Parmi ces spécialistes de renom, il y a notamment Karine Lacombe. Depuis quelques semaines, la cheffe de service des maladies infectieuses à l’hôpital Saint-Antoine est devenue incontournable. On ne compte plus ses interventions, aussi bien dans des journaux télévisés qu’à la radio.
Une notoriété soudaine qui s’accompagne d’un certain nombre de désagréments. Outre la crainte permanente du coronavirus, Karine Lacombe note également la véhémence de certaines personnes à son égard et face au personnel soignant. Invitée sur le plateau de C à vous, ce vendredi 3 avril, la scientifique a ainsi déclaré : « On est menacés physiquement. On n’est pas menacés de mort mais physiquement, c’est-à-dire de venir me casser la figure si je ne prescris pas de chloroquine« .
Pour Karine Lacombe, les polémiques autour de cette crise sanitaire sont totalement contre-productives. « Je suis terrifiée par ce qui se passe, par toutes ces polémiques alors que l’on aurait besoin de calme et sérénité pour avancer tous ensemble dans une meilleure prise en charge des patients, dans une épidémie et une crise sanitaire aussi grave que celle-ci. On voit que la polémique a complètement envahi l’espace de discussion, l’espace de réflexion« , a-t-elle ainsi fait savoir. Le message est passé et il ne reste plus qu’à être entendu.
Crédits photos : SIPA
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