Invitée sur le plateau de C à vous dans le cadre de la sortie de son album intitulé Refaire danser les fleurs, Julie Zenatti n’a pas mâché ses mots. La chanteuse est en effet revenue sur les violents propos de certains internautes, après ses confessions sur l’agression subie pendant son enfance.
A propos de
Julie Zenatti
Julie Zenatti souhaite que la honte change de camp. En pleine promotion de son nouvel album Refaire danser les fleurs, la chanteuse a évoqué l’agression dont elle a été victime pendant son enfance. L’occasion également de remettre les points sur les i avec les internautes qui se sont permis de critiquer cette libération de la parole, dans le sillage des affaires visant Olivier Duhamel ou encore Richard Berry. « J’ai été reconnue comme victime et je n’imagine même pas toutes les femmes qu’on pointe du doigt et on commence d’abord par remettre en doute la parole des victimes. Moi ce petit incident s’est passé la semaine dernière, les commentaires que j’ai lu, venant pour la majorité de femmes, étaient ‘nan mais ça va c’est la mode de raconter une agression, pourquoi elle ne va pas déposer plainte chez les flics’ et c’est justement tout ça qu’il faut qu’on arrive à faire changer« , a déclaré Julie Zenatti.
Il y a quelques jours, au micro d’Europe 1, Julie Zenatti avait évoqué le titre co-écrit avec Rose, Plein phare, issu de son dernier album, dans lequel elle chante : « Cette petite fille, un dimanche à Bastille, et puis tout qui vacille. Son foulard à pois blanc, vestige du printemps qui a volé le temps. Il s’enfuira peut-être, mais jamais de sa tête. Il en a fait des miettes« . Celle qui n’avait jamais évoqué cette agression auparavant a finalement confirmé qu’elle était bien la petite fille en question dans la chanson… Désormais guérie de ses blessures, la chanteuse de 40 ans réclame de la « bienveillance » à l’égard des victimes, comme elle l’a expliqué à Anne-Élisabeth Lemoine.
Engagée pour les femmes
Il y a quelques mois, Julie Zenatti avait utilisé sa notoriété au services des femmes victimes de violences, à travers l’association La Maison des Femmes. Un engagement fort pour celle qui avait déclaré : « Même si on dit que ce sont des victimes de violences, avec le travail fait par l’association, elles deviennent des héroïnes. Il me semblait important de m’allier à cette cause en tant que femme et mère« . La mère de famille avait également expliqué participer à des groupes de paroles et des ateliers au sein de l’association.
Crédits photos : Capture d’écran France 5
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