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Mercredi 29 juin, Pascal Praud et son équipe se sont penchés sur l’affaire Damien Abad. L’occasion pour le philosophe Jean-Loup Bonnamy de se souvenir d’une confidence que lui avait faite l’actuel ministre des Solidarités…

A propos de


  1. Damien Abad


  2. Elisabeth Borne

Sur le plateau de L’Heure des Pros, mercredi 29 juin, Pascal Praud et son équipe se sont intéressés à l’une des affaires qui a fait grand bruit au gouvernement : l’affaire Damien Abad. Pour rappel, le ministre des Solidarités est visé par trois déclarations de femmes qui l’accusent de les avoir violées ou d’avoir tenté de le faire. Le parquet de Paris a d’ailleurs ouvert une enquête, confirmant ainsi les informations relayées par Mediapart.

Face à Pascal Praud, Jean-Loup Bonnamy a souhaité partager une anecdote concernant Damien Abad. « C’était en septembre 2020 à Lourmarin, magnifique village provençal aux universités du mouvement Osez la France« , a-t-il d’abord contextualisé, avant de raconter ensuite qu’il avait demandé à Damien Abad s’il fumait des cigarettes à rouler. Chose que le ministre des Solidarités avait réfutée. « Et là je lui ai dit : ‘Entre vous et Emmanuel Macron il n’y a que l’épaisseur d’une feuille à cigarette’. À l’époque, comme il n’avait pas encore trahi son clan, […] Il m’avait dit : ‘Mais pas du tout, je n’ai rien à voir avec Macron’« , s’est ensuite souvenu le philosophe.

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« Monsieur Abad doit démissionner »

L’avenir de Damien Abad au sein du gouvernement est désormais incertain. En effet, à la suite des révélations faites par Mediapart, Élisabeth Borne avait pris la parole sur cette affaire. « Je peux vous assurer que s’il y a de nouveaux éléments, si la justice est à nouveau saisie, on tirera toutes les conséquences de cette décision« , avait-elle assuré le 15 juin dernier.

Une phrase qui n’a pas été oubliée par Mathilde Panot qui, invitée le 28 juin sur Sud Radio, ne s’était pas fait prier pour commenter les propos de la Première ministre. : « Monsieur Abad doit démissionner si on écoute Madame Borne« , avait-elle confié, avant d’ajouter : « Après, c’est à la justice de trancher. »

Crédits photos : Capture d’écran / CNEWS

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