Deux ans après la prononciation d’un non-lieu sur une enquête préliminaire à l’encontre de Gérald Darmanin accusé de viol, le ministre de l’Action et des comptes publics voit les investigations reprendre. Des faits auxquels il a réagi ce lundi 15 juin.

Gérald Darmanin

Jean-Jacques Bourdin

Gérald Darmanin pensait en avoir terminé avec la Justice, mais les affaires reprennent. Le 9 juin dernier, la cour d’appel de Paris décidait « la reprise des investigations concernant une accusation de viol en 2009 » dont Sophie Patterson-Spatz aurait été victime. L’accusatrice avait porté plainte pour viol, harcèlement sexuel et abus de confiance. Au temps des faits, la jeune femme avait fait appel à Gérald Darmanin pour « faire annuler une condamnation de 2004 pour chantage et appels malveillants contre un ex-compagnon ». Faveur que l’actuel ministre de l’Action et des comptes publics aurait acceptée sous conditions. Onze ans après les faits et les investigations reprises, le politique de 37 ans a réagi une nouvelle fois.

« Je n’ai pas de commentaire à faire »

Face au téméraire Jean-Jacques Bourdin ce lundi 15 juin sur BFM TV et RMC, Gérald Darmanin a été clair : « Je n’ai pas de commentaire à faire. Je n’en faisais pas avant, je n’en fais pas maintenant et je n’en ferai pas demain, a-t-il débuté. Parce que j’ai confiance dans l’institution judiciaire, confiance et respect ». Pour autant, le membre du gouvernement ne s’est pas arrêté là et a tenu à rappeler les diverses actions de la Justice concernant son cas pour évoquer son innocence : « Il y a eu deux classements sans suite par le procureur de la République de Paris. Il y a eu un non-lieu émis par deux juges d’instruction. […] Il doit y avoir aussi des limites à la calomnie. La calomnie, ça blesse, ça renforce aussi. Ce sont trois décisions de justice rendues en trois ans, qu’est-ce que je peux dire d’autre à part que je suis à la disposition de la justice ? »

Peu enclin à s’éterniser sur le sujet, Gérald Darmanin a affirmé qu’il répondrait « une nouvelle fois s’il le faut à l’institution judiciaire, comme n’importe quel citoyen » et qu’il était, comme il avait déjà pu le souligner auparavant, « tranquille comme Baptiste » : « Les côtés plus difficiles dans la politique, ce sont les attaques. Je ne suis pas le premier, je ne suis pas le dernier. C’est toujours difficile de se faire attaquer et calomnier. Vos parents vous regardent, vos amis vous regardent, votre famille. Il y a ce que vous êtes et vous ne faites pas de la politique pour être calomnié tous les matins, a-t-il précisé. Trois décisions de justice en trois ans pour des choses qui remonteraient à plus de dix ans ? Est-ce qu’on se dit pas qu’au bout d’un moment faut savoir s’arrêter ? »

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