Invité sur le plateau de France Inter, ce vendredi 6 janvier, Éric Dupond-Moretti a évoqué son avenir professionnel, et plus précisément son mandat de ministre de la Justice.

Cap vers 2027 ? Ce vendredi 6 janvier, Éric Dupond-Moretti était l’invité du 7/9.30, diffusé sur France Inter. L’occasion pour le présentateur, Nicolas Demorand, et le journaliste, Yaël Goosz, de questionner l’homme politique de 61 ans sur son avenir au sein du gouvernement. « Éric Dupond-Moretti, il vous plaît ce job de garde des Sceaux ? Vous vous voyez durer jusqu’en 2027 ?«  a demandé le chef du service politique de France Inter. Ce à quoi l’intéressé a répondu par l’affirmative. « Oui, il me plaît. J’étais un homme libre, j’ai maintenant plusieurs patrons : une Première ministre et un président de la République« , a-t-il assuré, précisant qu’il ne « resterai[t] pas » si le travail ne lui « plaisait pas ». « Mon ambition, vraiment, c’est que le jour où je sortirai de ce ministère, je puisse dire : ‘On a un peu amélioré les choses’ », a-t-il poursuivi.

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La colère d’Éric Dupond-Moretti face à Nicolas Demorand

Au cours de l’interview, les journalistes ont interrogé Éric Dupond-Moretti au sujet de son renvoi devant la Cour de justice de la République pour prise illégale d’intérêts. « Vous faites des polémiques », a ainsi reproché le garde des Sceaux, qui a refusé de démissionner. Pour l’instant, le renvoi en procès du ministre de la Justice est stoppé, puisqu’il s’est pourvu en cassation. Résultat ? L’arrêt de la juridiction pourrait voir le jour dans plusieurs mois. Ainsi, Nicolas Demorand et Yaël Goosz ont observé que cette décision pourrait se télescoper avec un événement attendu en juin : la nomination du successeur de François Molins, actuel procureur général auprès de la Cour de cassation. Une situation délicate puisque c’est au garde des Sceaux de proposer ce nom et que la Cour de justice de la République sera amenée à juger Éric Dupond-Moretti, toujours présumé innocent.

Article écrit en collaboration avec 6Medias.

Crédits photos : Capture – France Inter

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Divorcé de sa première femme Hélène, avec laquelle il a eu deux enfants, Éric Dupond-Moretti a retrouvé l’amour dans les bras de la chanteuse québécoise Isabelle Boulay, avec laquelle il s’est mis en couple en 2016.

En se mettant en couple avec le ministre de la Justice, Isabelle Boulay a vu sa vie changer. Elle a dû apprendre à se déplacer sous escorte, comme elle l’a confié, en décembre 2020, dans l’émission québécoise La semaine des 4 : « Nous sommes toujours sous escorte. Un policier nous ouvre la porte quand on entre chez nous et un autre va inspecter les escaliers. Nous sommes bien protégés. » « Malgré quelques inconvénients, la chanteuse a le sentiment d’être privilégiée de partager la vie d’un haut fonctionnaire : « Je suis la personne qui l’accompagne dans sa vie, mais c’est sa vie à lui. Je ne m’enorgueillis pas de cette chose-là. J’essaie d’être-là pour lui, comme une amoureuse est là pour son amoureux. »

Éric Dupond-Moretti a toujours été proche de sa mère, Elena. Cette dernière, femme de ménage d’origine italienne, a d’ailleurs joué un rôle fondamental dans sa construction et sa conception de la justice. En juillet 2020, lors de passation de pouvoirs avec Nicole Belloubet, le nouveau Garde des Sceaux n’a d’ailleurs pas oublié de lui rendre hommage : « Avant de me taire, un dernier mot : je pense bien sûr aux miens, à ceux que j’aime et qui me sont proches. Je pense en particulier à ma mère, qui a quitté son pays d’origine pour fuir la misère et pour arriver ici dans ce grand pays », a-t-il déclaré, avant d’ajouter : « Elle est devenue une Française de préférence… et la Marseillaise la fait pleurer. »

Parmi les clients les plus prestigieux qu’Éric Dupond-Moretti a eu à défendre durant sa carrière d’avocat pénaliste, ont par exemple figuré le roi du Maroc Mohammed VI et son ex-épouse Lalla Salma.

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