Ce mercredi 22 mars, Emmanuel Macron a accordé une interview, diffusée à 13 h, aux journalistes Marie-Sophie Lacarrau et Julian Bugier. Le président est revenu sur la réforme des retraites et s’est, parfois, montré un peu impatient face aux journalistes.
La prise de parole d’Emmanuel Macron après l’usage du 49.3 de sa Première ministre, Élisabeth Borne, jeudi 16 mars, pour faire adopter le projet de réforme des retraites à l’Assemblée nationale, était très attendue. Six jours après cette adoption controversée, le chef de l’État a été interviewé conjointement par Marie-Sophie Lacarrau (pour TF1) et Julian Bugier (pour France 2) à 13 h. L’occasion pour le président de la République de faire le point sur la situation de la France actuellement, mais aussi pour parler de sa façon de voir les choses à l’avenir.
La question que beaucoup se posaient en amont de cet entretien était le futur de la cheffe du gouvernement. Élisabeth Borne avait-elle encore toute la confiance d’Emmanuel Macron ? Une question qui taraudait visiblement Julian Bugier, qui a coupé la parole de l’époux de Brigitte Macron qui n’a que peu goûté à cette façon de faire du journaliste. « Est-ce que pour mener ces réformes, monsieur le président, c’est Élisabeth Borne qui est la bonne Première ministre ? », lui a ainsi demandé le présentateur du 13h de France 2. Le locataire de l’Élysée lui a alors rétorqué : « Attendez ! […] Je voudrais finir sur le fond. Sur le travail. C’est un sujet essentiel. »
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Élisabeth Borne conserve la confiance du chef de l’État
Avant cet intermède, Emmanuel Macron a expliqué vouloir « travailler les carrières ». Pour lui, une partie de la contestation actuelle vient aussi du fait que les carrières en France « sont écrasées dans notre pays » parce que « le salaire médian est l’un des plus proches du salaire minimum en Europe ». « Et c’est un peu désespérant pour beaucoup de nos compatriotes », a-t-il indiqué. C’est là que Julian Bugier l’a coupé pour lui poser cette question sur Élisabeth Borne.
À peine quelques instants plus tard, le président de la République a confié sur sa Première ministre : « Elle a ma confiance pour conduire cette équipe gouvernementale« , avant d’ajouter : « Je souhaite désormais que la Première ministre puisse bâtir l’élargissement de la majorité. » Reste à savoir ce que les manifestants auront pensé de son intervention.
Article écrit en collaboration avec 6Medias
Crédits photos : Capture d’écran France 2
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