Ce lundi 18 avril, à deux jours du débat d’entre-deux-tours, Gabriel Attal était invité sur le plateau de Télématin sur France 2. Le porte-parole du gouvernement en a profité pour tacler sévèrement Marine Le Pen et sa « campagne en charentaises ».

À l’approche du débat d’entre-deux-tours, qui se tiendra ce mercredi 20 avril à 21h, soit quatre jours avant le second tour de l’élection présidentielle, Marine Le Pen et Emmanuel Macron tentent plus que jamais de convaincre les Français. Et cela passe parfois par le fait de décrédibiliser son adversaire. C’est ce qu’a une fois de plus entrepris Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement, ce lundi 18 avril sur le plateau de Télématin sur France 2, en taclant la « campagne en charentaises » de la candidate du Rassemblement national.

« Il y a un ‘tout sauf Le Pen que certains expriment, il y a aussi un ‘tout sauf Macron’ de la part d’électeurs qui ont une forme de détestation pour le président sortant, est-ce que vous en êtes conscient ? » a tout d’abord demandé le journaliste à l’homme politique de 33 ans. « Le président de la République, depuis le premier tour, est partout sur le terrain, dans des endroits précisément où il a le moins convaincu. C’est la différence entre Marine Le Pen et lui depuis une semaine », a indiqué Gabriel Attal, qui a un petit frère adoptif. Selon lui, la candidate d’extrême droite ne prend pas de risque et reste dans sa zone de confort. « Marine Le Pen fait une campagne en charentaises. Elle va dans les endroits où elle a fait ses meilleurs scores. Elle fait des conférences de presse dans des halls d’hôtels parisiens plutôt que de se confronter à la difficulté« , a-t-il ensuite fustigé.

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Gabriel Attal toujours aussi sévère avec Marine Le Pen

Invité de l’émission C à vous lundi 11 avril, Gabriel Attal avait déjà violemment critiqué la campagne de Marine Le Pen. Alors que le chef de l’État assistait le lendemain à un grand rassemblement prévu à Strasbourg, la journaliste Emilie Tran Nguyen avait demandé : « C’est ça, sa nouvelle méthode, se faire taper dessus ? » Ce à quoi le compagnon de Stéphane Séjourné avait rétorqué, visiblement agacé : « Vous avez la mémoire courte. Je vous rappelle qu’Emmanuel Macron, c’est le candidat qui a fait le Grand Débat national. Et on l’a vu, dans l’arène, toujours à échanger avec les Français, face à la confrontation. » Après quoi, il avait assuré que Marine Le Pen, elle, faisait « une campagne en pantoufles ».

Article écrit en collaboration avec 6Medias.

Crédits photos : Capture d’écran France 2

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