Priorité au direct : ce dimanche 10 mai à 23h59, BFM TV était dans un salon de coiffure pour couvrir sa réouverture à minuit pile. Cela a donné des images incroyables, qui ont à la fois consterné et amusé les téléspectateurs.
Le déconfinement a officiellement commencé ce lundi 11 mai à minuit et certains commerces n’ont pas attendu une minute de plus avant de rouvrir. Un petit événement que BFM TV ne pouvait pas rater : dès 23h59 ce dimanche 10 mai, une équipe de la chaîne d’information en continu se trouvait dans un salon de coiffure de Clichy-la-Garenne dans les Hauts-de-Seine. Chez « Karine Granger, l’art de la coiffure », le premier client est entré quelques secondes avant la fin du confinement. Christophe, un « habitué » qui avait apporté son propre masque, comme l’a expliqué le journaliste de BFM TV, s’est lavé les mains et a pris place dans le fauteuil. Un premier client dont l’arrivée a été « assez médiatique » : venu au salon à minuit « pour une couleur et se faire rafraîchir un peu les cheveux », il ne s’attendait sans doute pas à trouver une caméra et plusieurs micros devant les bacs de shampoing. « Ça fait drôle de revenir là… Ça fait plein d’émotion… », a témoigné la coiffeuse sur BFM TV, avant de s’occuper de son client. Une séquence insolite qui a beaucoup fait réagir sur les réseaux sociaux…
Des images qui font rire… mais qui témoignent d’une triste réalité
« Dans ma vie j’aurai au moins vu BFM faire son meilleur duplex non pas a l’Assemblée, non pas a Matignon, pas à l’Elysée non plus, mais chez UN COIFFEUR », s’est esclaffé un internaute. « Premier homme à aller chez le coiffeur dans l’ère du post-confinement. L’Histoire avec un grand H », s’est moqué un autre. Si la séquence et le ton de BFM TV peuvent prêter à sourire, la réalité l’est beaucoup moins. Dans la journée, Karine Granger avait confié au Parisien que cette réouverture à minuit était une nécessité. Malgré les suspensions de crédit et de loyer, la directrice de ce salon de coiffure n’est pas loin de « mettre la clé sous la porte ». Elle doit donc désormais « faire le travail de deux mois en quinze jours », pour renflouer les caisses. « Je n’ai pas envie de perdre tout ce que j’ai construit ni de laisser mes salariées sur le carreau. Certaines vivent seules ou ont des enfants en bas âge », a-t-elle expliqué au Parisien. La coiffeuse a même prévu de dormir, par petites siestes, sur un matelas qu’elle a installé dans son salon : « Je mange et dors ici, je rentre simplement chez moi prendre une douche. » Son planning est d’ores et déjà rempli de 6 heures à 17 heures pour cette semaine de réouverture, et elle se dit prête à coiffer la nuit pour ceux qui en feraient la demande. Une situation dans laquelle se trouvent malheureusement beaucoup de commerçants frappés par cette crise…
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