Dans Complément d’enquête, diffusé sur France 2 jeudi 3 février, Michel Drucker a mis les points sur les i concernant une prétendue ancienne aide de la part de Nicolas Sarkozy, en remettant poliment le journaliste Tristan Waleckx à sa place.

Jeudi 3 février dernier, Michel Drucker était interviewé dans l’émission Complément d’enquête, diffusée sur France 2. L’animateur télé en a profité pour parler de ses rapports avec différents hommes politiques et notamment Nicolas Sarkozy. Se remémorant la première participation de l’ancien président de la République dans Vivement dimanche, le mari de Dany Saval a évoqué leur tournage à La Baule. « On avait fait du vélo et j’avais fait beaucoup de photos avec Sarko, parce que j’adorais faire du vélo et je pédalais souvent avec lui », a-t-il expliqué, avant de préciser que ces images lui « ont coûté des ennuis ».

« À l’époque, je construisais une maison en Provence (…). La rumeur disait que mon permis de construire n’avait pas été totalement très clair et que j’avais sans doute bénéficié du soutien de Sarkozy », a affirmé Michel Drucker en précisant que « tout cela était bidon » et que son « permis de construire était entièrement valable »« Et le Conseil d’État m’a donné entièrement raison », a développé le présentateur télé. Pas de quoi convaincre son interlocuteur, le journaliste Tristan Waleckx, qui n’avait pas les mêmes informations. « Ça a été validé par le Conseil d’État, mais il y a le gouvernement de Nicolas Sarkozy, à l’époque, qui vous avait, effectivement, apporté son soutien dans la procédure judiciaire », a-t-il déclaré. « Pas du tout », a répliqué l’animateur de 79 ans, en assurant qu’il était question de la fameuse rumeur qui circulait à son sujet.

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Un gouvernement qui ne s’immisce jamais « dans un dossier sans intérêt » ?

« Il y avait des caricatures qui disaient : ‘Comme il fait du vélo avec Sarkozy, il a sans doute bénéficié d’un permis de complaisance.’ Ce qui est évidemment (…) bidon », a-t-il ajouté. Sur sa lancée, Tristan Waleckx a estimé que « l’histoire est sans doute un peu plus compliquée ». De quoi agacer Michel Drucker, qui a lâché : « Non, elle n’est pas plus compliquée que ça. » « Ça, c’est bidon tout ça. Vous n’avez pas eu les bonnes lectures… Jamais un gouvernement, un ministère, quel qu’il soit, y compris de l’Environnement, s’est immiscé dans un dossier sans intérêt et le Conseil d’État était catégorique là-dessus. Ce n’est pas une institution légère », a-t-il enchaîné, pour clore le sujet une fois pour toutes.

Article écrit avec la collaboration de 6Medias

Crédits photos : Capture écran France 2

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