Ce jeudi 26 mars, Cécile Bois a livré un témoignage très touchant sur le coronavirus dont elle est atteinte. Au micro de Morandini Live, la comédienne de Candice Renoir a expliqué pourquoi, malgré la maladie, elle n’a pas souhaité se rendre à l’hôpital.
Où s’arrêtera le coronavirus ? Chaque jour, la longue liste des personnes atteintes ne fait que s’allonger. Alors que le prince Charles, le prince Albert II de Monaco, Christian Estrosi et Laura Tenoudji ou encore Blaise Matuidi ont été contaminés, le 23 mars dernier, c’est Cécile Bois qui révélait être également souffrante. La comédienne de Candice Renoir s’était alors livrée sans détour sur son expérience traumatisante. Pourtant, au début, il y a trois semaines de cela, les symptômes semblaient peu préoccupants. C’était simplement ceux d’une grippe. Mais, une fois confinée, l’état de santé de Cécile Bois a très vite empiré.
Si elle espère être « sortie du tunnel », cette maman de deux filles n’est pas encore totalement guérie. « J’ai toujours un voile sur les poumons, qui ne m’étouffe plus mais qui m’essouffle au moindre effort », détaille-t-elle ce jeudi 26 mars au micro de Morandini Live sur C News. Ainsi, la comédienne de 48 ans est toujours fatiguée, a de la toux, mais n’a plus de fièvre. Pourtant, tout au long de son calvaire, elle n’a pas voulu être hospitalisée, comme elle le concède. « Appeler le 15, ça voulait dire prendre le risque d’encombrer le système médical, et on nous disait beaucoup que les hôpitaux étaient surchargés », se justifie Cécile Bois. D’autant qu’elle jugeait ne pas en être au stade le plus critique de la maladie. « J’estimais ne pas être encore en détresse respiratoire. J’étais en insuffisance mais pas en détresse », explique-t-elle au cours d’un témoignage bouleversant.
Heureusement, pendant cette douloureuse épreuve, Cécile Bois a été « bien entourée ». « On m’aidait à calmer ma respiration parce que j’ai aussi eu des moments de panique importants que je n’ai pas su gérer, sans savoir si c’était la maladie, la claustrophobie, la privation de liberté, le climat anxiogène… Tout ça s’est mêlé de façon très confuse », se remémore-t-elle. Mais surtout, elle avoue qu’elle avait terriblement peur de se rendre à l’hôpital. Peur que cela signe son arrêt de mort. « Aller à l’hôpital, psychologiquement, c’était prendre le risque de mourir. C’est idiot mais c’est comme ça que j’ai vécu les choses », confie-t-elle. Alors, rester chez elle et se battre sans être hospitalisée, c’était une manière pour elle de se dire « Je vais m’en sortir ». Cela semble en effet avoir fonctionné. Si elle n’est pas totalement remise du coronavirus, le plus dur est, on l’espère, derrière elle.
Source: Lire L’Article Complet