Après la diffusion des vidéos intimes attribuées à Benjamin Griveaux, la majorité des représentants de la classe politique ont fait entendre leurs voix pour dénoncer l’atteinte à la vie privée dont a été victime l’ancien candidat à la course à la mairie de Paris. Une empathie que n’a pas partagé Ségolène Royal, dont la sortie sur l’affaire avait fait grincer des dents, et qui s’est récemment justifiée sur le plateau de France 2.

Ségolène Royal persiste et signe. Il y a quelques heures, L’Express dévoilait les propos de l’ancienne candidate à la présidentielle sur l’affaire des vidéos intimes non-identifiées mais attribuées à Benjamin Griveaux, contraint de renoncer à la course à la mairie de Paris suite au scandale. Si l’ex-candidat macroniste avait dénoncé des « attaques ignobles » sur sa vie privée et que la classe politique s’était insurgée contre ce revenge porn, l’avis de Ségolène Royal différait quelque peu… « Il y en a marre des concours de quéquettes !On ne fait pas ça, surtout quand on tient des discours sur la famille et que l’on met ses enfants en avant.Le temps des femmes est venu. Avec nous, il n’y a pas ce genre de problèmes« , avait lancé l’ancienne ministre.

Interrogée sur ses propos ce mercredi 26 février, sur France 2, Ségolène Royal s’est justifiée : « Je pense que le débat public mérite mieux, qu’il faut monter d’un cran (…) C’est vrai que dans une conversation informelle j’ai dit ça parce que c’est ce qu’on entend autour de nous. Franchement il faut un petit peu de bon sens, un petit de respect de la politique quand on a des responsabilités… Un peu moins d’immaturité parfois dans les comportements, un peu plus de respect et de sens de la grandeur de l’Etat« . Un discours qui a le mérite d’être clair et qui contraste avec la vague de soutien reçue ces dernières semaines par Benjamin Griveaux, qui fait désormais profil bas pour se concentrer sur sa famille, très affectée par le scandale.

Crédits photos : Capture d’écran France 2

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