Ce mardi 25 janvier, Olivier Véran était l’invité d’Elizabeth Martichoux sur LCI. Le ministre de la Santé est revenu sur la crise sanitaire et a évoqué la 4e dose de vaccin contre le Covid-19 avec précaution.
Se dirige-t-on vers une 4e dose de vaccin anti-Covid ? Depuis plusieurs semaines, la France fait face à une cinquième vague enflammée par le variant Omicron. Alors que chaque jour notre pays enregistre en moyenne plus de 400 000 contaminations, le gouvernement continue de miser sur la vaccination, et désormais sur le pass vaccinal pour faire face à l’épidémie. Ce mardi 25 janvier, Olivier Véran était l’invité d’Elizabeth Martichoux sur LCI. Le ministre de la Santé a d’abord tenu à indiquer que la France se rapprochait du pic de la 5e vague, avant d’en venir à la vaccination.
Sur la nécessité d’une 4e dose contre le Covid-19, Olivier Véran est resté très prudent. « Quel est le sens de la quatrième injection ? Si c’est de protéger les plus fragiles nous le ferons et nous expliquerons comme nous l’avons fait depuis le début de l’épidémie. Si en revanche, nous voyons qu’elle n’est pas nécessaire, nous ne la ferons pas« , a expliqué l’ex-compagnon de Coralie Dubost en précisant que le gouvernement attendait les résultats des études scientifiques avant de prendre une décision. Le ministre de la Santé a ensuite ajouté : « La question c’est quand ? Est-ce qu’il y aura une nouvelle épidémie ? À la sortie de la vague Omicron, est-ce qu’on est tranquilles ou est-ce qu’il y a une nouvelle menace qui arrive ? (…) Qui dit protection, dit menace. Il faut que nous soyons face à une menace qui justifie de se faire vacciner« .
Des plaintes contre Olivier Véran classées sans suite
La veille, la Cour de justice de la République a classé sans suite 19 685 plaintes déposées entre le 28 juillet et le 31 décembre 2021 contre plusieurs membres du gouvernement, principalement Olivier Véran et Jean Castex. Ces plaintes, portées par l’avocat controversé Fabrice di Vizio, dénonçaient leur gestion du pass sanitaire et leur promotion de la vaccination pour lutter contre le Covid-19. Mais la Cour de justice a notamment estimé que « le pass sanitaire n’étant pas obligatoire et alors qu’il existe des alternatives pour mener une vie quotidienne normale, aucune contrainte morale (…) ne saurait être retenue ».
Crédits photos : Capture d’écran LCI
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