Dans son livre, VGE, une vie, George Valance évoque la vie riche et palpitante de Valéry Giscard d’Estaing. Au cours de son parcours, l’ancien président de la République, qui a célébré son 93e anniversaire, a eu plusieurs maîtresses. Et l’un de ses amis s’est confié sur les incartades de l’homme politique.
Valéry Giscard d’Estaing est un grand séducteur. Une réputation de coureur de jupons qui lui a valu le surnom de « Valéry Folamour ». Un sobriquet datant de l’époque où le président de la République, qui a fêté ses 93 ans ce dimanche 2 février, était locataire de l’Elysée depuis quelques mois. L’ancien président de la République a toujours assumé son côté dragueur au grand désarroi de son épouse Anne-Aymone. Dans ses mémoires, Le Pouvoir et la Vie, il avait d’ailleurs fait une description très crue d’une de ses collaboratrices : « Son corps est musclé avec des mouvements d’une aisance féline et des jambes qui me paraissent bronzées. » Au cours de sa carrière, les journalistes lui ont prêté plusieurs liaisons avec l’actrice Marlène Jobert mais aussi la photographe Marie-Laure Decker.
Dans son ouvrage, VGE, une vie, George Valance revient sur la vie de l’homme politique sans éluder sa réputation tenace. « Ce grand séducteur aura eu toute sa vie une faiblesse pour les actrices. Pour les actrices comme pour les princesses et autres duchesses. Et pour les journalistes. Son goût pour les jolies femmes est si connu qu’un journal parisien lui affecte l’une de ses plus belles collaboratrices qui n’a de compétences ni en politique, ni en économie. « Il aime ce qui brille », commente Jean d’Ormesson. C’est « son syndrome Kennedy », dit un de ses proches, pour qui Giscard aurait toujours rêvé d’une Marylin », écrit l’auteur.
On y apprend également que Michel Poniatowski, un ami de Valery Giscard d’Estaing veillait sur lui et l’empêchait de faire des erreurs : « Bien avait son arrivée à l’Elysée, les aventures de Valéry sont connues. Y compris du Général de Gaulle qui s’irrite parfois de ne pouvoir joindre son ministre des finances. C’est Michel Poniatowski qui sert alors de paratonnerre. Michel qui veille également que son ami ne s’égare pas trop. Lors de la campagne présidentielle de 1979, il confie à Roger Chinaud : « Je ne peux pas le laisser tout seul un soir », peut-on lire.
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