Après la sortie d’Emmanuel Macron, qui a repris les mots de George Pompidou à son compte, cette semaine, Valérie Pécresse a elle aussi cité un ancien président de la République.

Elle sera dans les Bouches-du-Rhône et le Vaucluse ce jeudi pour parler sécurité, et la candidate LR à la présidentielle Valérie Pécresse ne mâche pas ses mots, sur le sujet. Dans une récente interview accordée à la Provence, elle a opté pour un langage imagé et une formule choc que l’on doit à un certain Nicolas Sarkozy, datant de 2005, lors d’une visite à La Courneuve.

« Je vais ressortir le Kärcher de la cave« 

Valérie Pécresse a annoncé : « Je vais ressortir le Kärcher de la cave. Cela fait dix ans qu’il y est et il est temps de l’utiliser. Il s’agit de remettre de l’ordre dans la rue » et « nettoyer les quartiers » car « on ne donne plus de réponse face à la violence des nouveaux barbares ». Pour y parvenir, elle veut mettre en place : « des brigades coups de poing, incluant des moyens numériques, le fisc, mais aussi l’armée, afin de sécuriser les périmètres d’intervention », dit-elle.

Des propos qui choqueront surement cette semaine après ceux du président de la République, Emmanuel Macron, qui a assuré au Parisien qu’il voulait « emmerder les non-vaccinés ». Un vocabulaire très familier que le chef de l’État a lui aussi emprunté à un ancien président, Georges Pompidou.

« L’insulte n’est jamais la solution« 

A propos de ce dérapage, Valérie Pécresse avait d’ailleurs condamné : « Les propos du Président de la République sont indignes. L’insulte n’est jamais la solution. Nous avons besoin de réparer le pays, pas de le fracturer. De rassembler les Français, pas de les diviser, de les aimer pas de les insulter ».

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