Invitée dans le podcast Président.iel, Valérie Pécresse est revenue sur un cliché qui lui a longtemps collé à la peau. Pendant un temps, la candidate a été surnommée « la blonde ». Encore aujourd’hui, elle se bat pour briser ce cliché.

Valérie Pécresse a du cran. Certes, elle n’est pas née féministe, mais elle l’est devenue au fil du temps. La principale cause de l’évolution de sa mentalité : les injonctions de la société. La candidate est bien placée pour en parler. Recalée de plusieurs offres d’emploi à cause de sa grossesse, Valérie Pécresse s’indigne de cette société patriarcale dans le podcast Président.iel. Agacée de voir la femme se rabaisser, elle insiste sur un point : « Surtout, ne faisons pas nos petites victimes. Une femme est autant capable qu’un homme. »

Avant de tenir ce discours féministe et engagée, Valérie Pécresse a dû surmonter des obstacles. « Nous avons le droit d’avoir le même respect » que les hommes. C’est pourquoi, « j’ai essayé de promouvoir des équipes qui ressemblent à la France. » Elle a donc mis en avant Florence Portelli, devenue maire. Avant d’en arriver à ce statut, elle a été qualifiée de « la blonde. » Autrement dit, de bête. Ce cliché qui persiste Valérie Pécresse en a aussi fait les frais : « Moi aussi, on m’a appelé la blonde longtemps. » Avant d’ajouter avec dépit : « Malheureusement, on a tous connu ça à un moment. » Aujourd’hui, la compagne de Jérôme met tout en oeuvre pour oublier ce surnom péjoratif et prouver l’inverse à ses détracteurs.

>> Éric Zemmour, Valérie Pécresse… Avec qui les candidats à la présidentielle sont-ils en couple ?

Valérie Pécresse : ces emplois refusés parce qu’elle était enceinte

Dans ce même podcast, Valérie Pécresse a dénoncé plusieurs aspects du sexisme. « À un moment donné, j’ai été enceinte. Et ce jour-là, on m’a refusé deux boulots parce que j’étais enceinte« , a-t-elle raconté. Bien qu’elle soit « la femme qu’il nous faut », la candidate n’est pas rappelée. La raison ? Elle précise « bêtement et naïvement » à son employeur qu’elle est « enceinte de trois mois, ça ne se voit pas, mais ne vous inquiétez pas, je suis une fille qui bosse. » Dans la foulée, elle est contactée pour un autre travail. Encore une fois, Valérie Pécresse annonce sa grossesse : « Et là : ‘Ah bah non, ça ne va pas être possible ».  » Jamais deux sans trois. Au troisième entretien, l’employeur lui répond : « Vous n’allez pas laisser votre grossesse influencer votre carrière. Je vais me débrouiller, je vais trouver un garçon qui fera votre intérim pendant votre congé de maternité. » Valérie Pécresse a eu le poste.

Crédits photos : JB Autissier / Panoramic / Bestimage

Autour de

Source: Lire L’Article Complet