Jeudi 5 mai 2022, Politico révèle que Valérie Pécresse n’a pas accepté un geste de Nicolas Sarkozy. Celle qui multiplie les appels au don pour rembourser ses dettes de campagne aurait pourtant bien eu besoin de cet élan de générosité.

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Il semble que les tensions entre Valérie Pécresse et Nicolas Sarkozy sont encore vives. La candidate déchue à l’élection présidentielle a eu du mal à digérer le non soutien de l’ancien Président LR. Ce dernier, très discret pendant la campagne électorale, ne s’était pas prononcé en faveur de la candidate. Faute de soutien et devant une cote de popularité en baisse, Valérie Pécresse n’a pas passé le cap du premier tour et n’a récolté que 4,78% des suffrages, derrière Eric Zemmour. Or, en-dessous de 5%, impossible de se faire rembourser ses frais de campagne. Endettée à hauteur de 5 millions d’euros, elle a lancé un appel au don sur Internet. « Aujourd’hui, la situation de ma campagne est critique. […] Il en va de la survie de la droite républicaine », peut-on lire sur sa cagnotte. Un appel auquel Nicolas Sarkozy a répondu…

Un don très malvenu

La campagne de Valérie Pécresse aura coûté 15 millions d’euros, selon Christian Jacob, le président du parti Les Républicains (LR). « Le parti va apporter huit millions d’euros« , a-t-il ajouté. Ce qui implique que, la candidate qui a investi de son propre patrimoine dans cette course, doit trouver le reste. À en croire Le Parisien, grâce au concours de partisans, mais aussi aux versements de quelques comiques, elle a pu récolter 2,5 millions d’euros à ce jour. Mais croire que tous les dons sont les bienvenus serait une erreur. Nicolas Sarkozy a voulu se joindre à l’élan de solidarité et a adressé à l’ex candidate un virement bancaire de 2000 euros. Une action mal perçue par Valérie Pécresse, qui s’est empressée de lui renvoyer sa contribution, au centime près. L’information a été révélée par Politico, jeudi 5 mai 2022, qui précise « qu’elle a fait re-créditer à l’ancien chef de l’Etat dans la journée« . Un geste fort, qui en dit long sur le ressentiment de la Présidente de la région Ile-de-France, vis-à-vis de l’homme politique. Elle se serait même sentie « sabotée«  par celui qui, après un long silence, avait appelé les Français à voter pour Emmanuel Macron dans l’entre-deux tours.

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