Valérie Pécresse ne fait pas l’unanimité auprès des "ruraux". Outrée par les propos de la femme politique, une candidate de l’émission "Mariés au premier regard" sort les griffes.

Le 25 février dernier, Valérie Pécresse, candidate à l’élection présidentielle 2022, publiait sur son compte Twitter : « Défendre la chasse, c’est défendre la ruralité. Interdire la chasse le week-end, c’est interdire la chasse tout court. Donc, c’est non, je ne céderai pas. Je prends aussi l’engagement que l’État prenne en charge la moitié du coût des dégâts de gibier. » Et de poursuivre : « La chasse est un acquis de la révolution. C’est un droit, c’est une tradition et c’est aussi un mode de vie dans la ruralité. Je suis favorable à ce que dans les départements, les préfets avec les fédérations de chasse, travaillent sur une charte du bon partage de l’espace. »

Un post qui ne semble pas convaincre les « ruraux ». Sans plus attendre, ces derniers ont donc tenté de faire entendre raison à la politicienne. « Incroyable de lire encore cette assimilation entre chasse et ruralité alors que le lobbyiste de la chasse a déclaré dans La Croix que c’était une « assimilation fallacieuse » ! », « Moi qui habite une commune de 3300 habitants, j’adore quand Valérie Pécresse qui possède 2 villas à La Baule et 1 maison à Versailles vient m’expliquer qu’accepter de se faire tirer dessus en promenant son chien en forêt le week-end c’est défendre la ruralité. »

Outrée par les propos de Valérie Pécresse, Caroline, candidate à la 6ème saison de « Mariés au premier regard », partageait alors le post de l’association L214 dans le but de pointer la femme politique du doigt. « Défendre la chasse = défendre les ruraux ? Hmm… pas vraiment, @vpecresse. D’ailleurs, selon un sondage IFOP de 2021 commandé par la FNC (Fédération nationale des chasseurs ndlr) elle-même, seulement 2 % des ruraux déclarent pratiquer la chasse ! », pouvait-on lire.

Une publication qui a suscité de vives réactions. « Nous, le 98 % des ruraux pas chasseurs, exigeons de pouvoir nous promener dans les espaces naturels sans risquer notre vie. Les balles des chasseurs vont au-delà des espaces privés et ces actions dégradent l’environnement de toutes et de tous. Ça suffit », « Quelle tristesse… de parler à notre place, nous ‘les ruraux’ ! » ou encore « Comment peut-elle parler de ruralité ? Elle est à la tête d’une métropole, vit à Paris et marié à un industriel… qu’est-ce qu’elle connaît de la France profonde ? » Autant de messages qui prouvent que les « ruraux » ne sont pas convaincus par le discours de la rivale d’Emmanuel Macron.

V.B

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