Alors que la course aux parrainages a commencé pour les candidats à l’élection présidentielle, certaines personnalités politiques ont annoncé des choix surprenants. C’est le cas d’un ancien collègue de Valérie Pécresse, qui a décidé de ne pas soutenir la candidate LR.

Comme à chaque présidentielle, la question des 500 parrainages nécessaires aux futurs candidats pour se présenter, est au cœur des débats. À l’approche de la nouvelle élection, prévue au mois d’avril, maires, députés et sénateurs sont aujourd’hui plus que jamais sollicités pour leur soutien. Pourtant, certaines personnalités politiques ne souhaitent pas parrainer le candidat de leur parti. C’est le cas pour Valérie Pécresse. Comme l’explique Le Parisien ce mardi 25 janvier, un ancien collègue de la femme politique a affirmé que son choix ne se porterait pas sur elle. Il s’agit du député de l’Oise Éric Woerth, véritable ténor des Républicains et président de la commission des finances de l’Assemblée nationale.

L’ancien ministre du Budget puis du Travail sous la présidence de Nicolas Sarkozy a déclaré au Parisien : « Je vais parrainer quelqu’un, mais je ne sais pas encore qui« , avant d’ajouter : « Valérie Pécresse doit avoir 2000 signatures, elle n’a pas besoin de moi. » D’après Le Parisien, comme Éric Woerth, d’autres personnalités politiques de droite ont choisi de ne pas soutenir Valérie Pécresse. « J’aurais parrainé Xavier Bertrand mais là je pense que, comme en 2012, je ne parrainerai personne« , a par exemple expliqué le sénateur (DVD) Olivier Paccaud. Même chose pour Arnaud Dumontier, maire LR de Pont-Sainte-Maxence, qui a assuré « ne pas savoir encore pour qui voter, alors donner un parrainage…« 

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Les 500 parrainages déjà atteints par Valérie Pécresse ?

Si la candidate LR à l’élection présidentielle n’a pas encore dévoilé le nombre de signatures dont elle disposait, il semble fort probable qu’elle ait déjà dépassé le quota imposé. À titre de comparaison, dans le cadre du congrès des Républicains en décembre 2021, la présidente de la région Île-de-France avait été la première candidate à récolter les 250 parrainages minimums requis. À l’époque, ses proches collaborateurs avaient indiqué que Valérie Pécresse en avait même « bien plus que ce qui était requis » et qu’elle « continu[ait] d’en recevoir tous les jours« .

Article écrit en collaboration avec 6Medias.

Crédits photos : Federico Pestellini / Panoramic / Bestimage

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