Invitée le 14 décembre dernier au micro de Bernard Montiel sur RFM, Vaimalama Chaves a dressé le bilan de son règne. Si elle a évoqué les bons souvenirs, Miss France 2019 est également revenue sur les comportements sexistes de certains élus politiques, dont elle a été victime.
Chaque nouvelle Miss France fascine son pays. Mais derrière la couronne, il ne faut pas oublier qu’il se cache une femme, et non un objet. C’est le message qu’a souhaité faire passer Vaimalama Chaves, le 14 décembre dernier, au micro de Bernard Montiel sur RFM. En dressant le bilan de son année en tant que Miss France, la jeune femme a réagi aux propos de Marine Lorphelin mais également Iris Mittenaere, qui affirmaient avoir déjà été victimes de remarques ou comportements sexistes. « C’est vrai que ça pouvait arriver mais comme j’étais une ‘Vaï’, du coup, ils n’avaient pas la force de caractère nécessaire pour tenter quoi que ce soit », a ironisé celle qui a été sacrée Miss France 2019. La jeune femme a alors expliqué ce qu’elle entendait par « être une Vaï » : « Une Polynésienne, déjà, de base, ça a un fort caractère (…) Moi je suis une Polynésienne avec le gant de velours de la métropole », a confié Vaimalama Chaves.
Si les maires des communes où Miss France 2019 s’est rendue durant son année de règne n’en ont pas mené large face à Vaimalama Chaves, d’autres Miss ont bien été victimes de comportements déplacés. C’est le cas de Marine Lorphelin, qui avait accepté d’en parlerlors d’une interview accordée à nos confrères de Télé-Loisirs, en octobre dernier. L’ancienne Miss, devenue interne en médecine, évoquait le sexisme auquel elle a été confrontée lorsqu’elle a été sacrée Miss France 2013 : « J’y étais confrontée en tant que Miss France parce que Miss France est quelqu’un qui appartient aux Français (…) Et oui, j’ai eu des mains aux fesses par des maires de certains villages. J’ai eu des gens qui m’ont sauté un peu dessus pour me faire un bisou (…) Je me suis sentie agressée dans mon intimité et je me suis sentie comme un objet et pas comme une femme respectée », affirmait-elle.
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Il n’y a hélas pas que les élus politiques qui font preuve de sexisme à l’égard des Miss France. Au micro de RFM, Vaimalama Chaves a également pointé du doigt le manque de considération de certains fans.« On ne nous considère plus, on ne nous demande plus l’autorisation pour nous prendre en photo (…) Je me suis battue toute l’année contre ces personnes qui te prennent en photo sans autorisation, comme quand tu manges par exemple », a-t-elle déploré. L’occasion pour elle de rappeler : « Je ne suis pas une chose, je suis une personne ». Le message est passé.
Crédits photos : Tiziano Da Silva / Bestimage
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