En 2017, lors de son premier mandat, Emmanuel Macron a prononcé une petite phrase lors de son discours d’inauguration de la Station F, à Paris, qui avait fait grand bruit. Aujourd’hui, le président de la République a fait son mea-culpa auprès du “Parisien”.
Il y a presque un an, jour pour jour, le 24 avril 2022, Emmanuel Macron obtenait son laissez-passer pour cinq années supplémentaires à l’Élysée avec 58,55 % de suffrages exprimés contre 41,45 % pour son adversaire Marine Le Pen. À l’occasion du premier anniversaire de son second mandat, le président de la République a accepté de se livrer au Parisien, alors que sa popularité est au plus bas dans les sondages. Le successeur de François Hollande a ainsi été interrogé une nouvelle fois sur ses nombreuses petites phrases qui ont marqué son temps à l’Élysée. Nos confrères ont alors fait un bond en arrière, rappelant au chef de l’État son discours de 2017 qui avait fait polémique lors de l’inauguration de la Station F, campus parisien géant dédié aux start-up initié par Xavier Niel. “Une vraie faute”, a concédé le principal intéressé.
Pour rappel, l’époux de Brigitte Macron s’était attiré les foudres de beaucoup de monde en faisant une maladroite métaphore sur les gares dans le but de faire échos au dépôt ferroviaire qu’était jadis la Station F : “Ne pensez pas une seule seconde que si demain vous réussissez vos investissements ou votre start-up, la chose est faite.” Et de poursuivre, prononçant la fameuse phrase controversée : “Non, parce que vous aurez appris dans une gare, et une gare, c’est un lieu où on croise des gens qui réussissent et des gens qui ne sont rien.” Cinq ans après avoir prononcé ses mots, Emmanuel Macron a donc fait son mea-culpa auprès de nos confrères : “C’était incompréhensible tel que je l’ai dit.”
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“Il y a des petites phrases que j’assume totalement”
S’il a avoué sa maladresse de 2017, Emmanuel Macron a cependant refusé d’être qualifié de méprisant, un adjectif qui lui colle à la peau ces dernières semaines alors que la colère continue de gronder dans les rues, notamment au sujet de la réforme des retraites. “Quelqu’un qui méprise ne va pas au-devant de la foule”, a-t-il assuré au Parisien. Et de développer : “Il y a des petites phrases que j’assume totalement. Quand je réponds à un jeune homme horticulteur, avec qui je parle dix minutes et me dit être prêt à chercher un boulot dans la restauration, qu’on traverse la rue pour trouver, c’est vrai. À l’époque, il n’a jamais traversé la rue, il a refusé plein de jobs, et n’a jamais voulu bosser dans un autre secteur.”
Article écrit en collaboration avec 6Medias
Crédits photos : Stephane Lemouton / Bestimage
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