Paul Seknadje, chirurgien plastique placé dans le 16ème arrondissement de Paris, a été mis en examen après avoir complètement raté une opération d’allongement du pénis sur un patient âgé de 23 ans…

Le 1er février dernier, Paul Seknadje, célèbre chirurgien du 16ème arrondissement de Paris, a été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire, rapporte le Parisien. Celui-ci aurait manqué à ses obligations en pratiquant plusieurs opérations d’agrandissement du pénis. Il est notamment accusé de « blessures involontaires avec incapacité inférieure à 3 mois par violation manifeste d’une obligation de sécurité ou de prudence » et de « tromperie sur une marchandise entraînant un danger pour la santé de l’homme ou de l’animal ».

À 23 ans, le patient du docteur Paul Seknadje souhaitait se faire opérer à cause d’un énorme complexe. Prêt à passer sur le billard afin d’augmenter la taille de son sexe, il prend alors rendez-vous avec un chirurgien renommé de la capitale. Deux premières opérations sont ainsi programmées. Malheureusement, le résultat est loin d’être satisfaisant. Au lieu d’allonger le pénis de celui que nos confrères nomment Sébastien, les parties du jeune homme rétrécissent.

Pour tenter de rattraper le coup, le médecin propose de lui injecter de l’acide hyaluronique. Mais à la place d’utiliser ce produit, il prend la décision de se servir du Macrolane. Un gel qui contient la même substance, mais qui ne doit pas être injecté au niveau des parties intimes. Depuis cette intervention, le pénis de Sébastien le brûle et des boules se forment sur son membre. En outre, des morceaux de peau se détachent de son sexe et ses érections sont « vacillantes », explique le Parisien.

Pris de panique, le patient se rend immédiatement aux urgences qui lui demandent de se diriger vers le cabinet de Paul Seknadje. Ce dernier décide d’inciser à l’endroit des injections. Une action qui n’aura aucun effet à part celui d’aggraver la situation. En colère, Sébastien se tourne vers la justice. Jugé le 4 octobre dernier, le chirurgien est reconnu coupable et est condamné à verser 65 000 euros à la victime. Il n’aura d’ailleurs plus le droit d’exercer pendant deux ans, donc un avec sursis. Et ce, dès le 2 juin prochain.

V.B

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