Candidate aux élections départementales en Corrèze, Claude Chirac marche dans les pas de ses deux parents, Jacques et Bernadette. Plus proche de sa mère, l’aînée du clan Chirac aurait « un caractère bien trempé » d’après ses proches.

Entre le clan Chirac et la Corrèze, l’histoire s’écrit depuis près de 60 ans. En 1965, c’est Jacques Chirac qui était élu comme conseiller municipal de Sainte-Féréole, puis sa femme s’était également illustrée sur ces terres, en devenant conseillère générale à partir de 1979. Désormais, c’est leur fille, Claude, qui marche sur leurs pas, et se présente aux prochaines départementales dans le canton de Brive 2 les 20 et 27 juin prochain. Une toute première élection pour celle qui a oeuvré dans l’ombre de son père pendant des années, comme le rappelle le Parisien.

« Elle a les gênes du père et de la mère, elle est faite pour ça » souligne le maire de Brive, Frédéric Soulier. Mais question médias, l’aînée du clan Chirac, plus discrète que son paternel, ne semble pas vouloir courir devant micros et caméras. « Sollicitée à de nombreuses reprises, elle décline toute demande de médias nationaux » confient nos confrères. L’intéressée s’en explique. « Cet engagement est corrézien, local, c’est mon principe » insiste-t-elle. « Elle a un caractère bien trempé » souligne Christian Jacob.

Claude Chirac en Corrèze, une héritière contestée

Un nouveau challenge pour l’épouse de Frédéric Salat-Baroux, mûrement réfléchi. « Le nom que je porte est une exigence supplémentaire, mais une fois que la décision est prise, je ne me retourne plus. Je ne suis ni Jacques ni Bernadette » avait-elle fait savoir avec aplomb. Une candidature qui fait forcément jaser. « Elle habite à Paris, donc je ne vois pas l’utilité qu’elle vienne se présenter ici« , lance l’un de ses détracteurs. Celle qui n’a pas sa langue dans sa poche n’avait pas tardé à répliquer à cette attaque.

« Madame Pompidou, qui était un peu un modèle pour ma mère, disait : « n’être utile à personne c’est ne servir à rien ». Et c’est vrai que c’est mon éducation. Si vous mettez ça en regard de mon attachement viscéral à la terre corrézienne (…) cette candidature départementale m’offre une chance extraordinaire » avait-elle rétorqué. Aux corréziens de décider si oui ou non Claude Chirac peut perpétuer avec brio la saga familiale.

Crédits photos : PATRICK BERNARD / BESTIMAGE

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