Interviewée par Harper’s Bazaar, ce jeudi 26 octobre, Vanessa Paradis a fait des confidences sur ce réalisateur qui l’a fait tourner lorsqu’elle n’était encore qu’adolescente, et qui n’a pas du tout cherché à l’épauler ou à la mettre à l’aise.

Jeudi 26 octobre, Vanessa Paradis s’est confiée dans les colonnes d’Harper’s Bazaar. La comédienne et chanteuse est revenue sur sa carrière dans le septième art, et sur son rôle dans Noce blanche, le film de Jean-Claude Brisseau et qui lui a valu un César du meilleur jeune espoir féminin. Estimant que cette proposition professionnelle a été « indiscutablement un point de bascule », la mère de Lily-Rose et de Jack John Christopher a tout de même révélé que les conditions de tournage n’ont pas été idylliques.

« Je n’avais jamais fait de film, donc j’ignorais tout de la façon dont ça se passait », a-t-elle d’abord lancé, en indiquant s’être « retrouvée face à un réalisateur autoritaire, impressionnant physiquement et oralement, qui pouvait facilement faire peur ». En toute franchise, Vanessa Paradis a déclaré : « Je me souviens de cette phrase qu’il n’avait de cesse de me répéter : ‘Si tu ne minaudes pas, tu iras loin.’ Il avait une drôle de manière de me mettre en situation. » Et les difficultés ne se sont pas arrêtées là, car la jeune actrice a dû s’accrocher pour être à la hauteur des attentes très élevées du cinéaste Jean-Claude Brisseau (décédé en 2019) : « J’étais maquillée, prête à tourner, et cinq minutes avant de rentrer sur le plateau pour jouer devant toute une équipe, il m’envoyait son assistante personnelle, en l’occurrence sa femme, pour me dire : ‘On a vu les rushs d’hier, tu étais très mauvaise, nulle même, tu as intérêt à faire mieux aujourd’hui.’ »

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Sa comparaison radicale avec Maurice Pialat, bien plus agréable

Pas du tout mise à l’aise par le réalisateur du drame Noce blanche, sorti au cinéma en 1989, Vanessa Paradis a précisé qu’il « brisait [s]a confiance en [elle] au moment où [elle] en avai[t] le plus besoin », puisqu’elle faisait ses premiers pas devant la caméra et qu’elle n’était qu’une toute jeune fille. Heureusement, la comédienne de 50 ans n’a pas eu que des expériences compliquées dans ce milieu, comme elle l’a précisé à nos confrères, en prenant un exemple avec un autre cinéaste qu’elle a croisé : « Par comparaison, je n’ai jamais tourné avec Pialat qui était réputé bourru, voire explosif, mais je l’ai rencontré et il était rempli de tendresse. » Avant de conclure, avec philosophie : « Je n’ai jamais vu la tendresse de Brisseau. C’était dur, mais le film est là. »

Article écrit avec la collaboration de 6Medias

Crédits photos : OLIVIER BORDE / BESTIMAGE

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C’est autour d’un repas au prestigieux George V, à Paris, que Vanessa Paradis et Lenny Kravitz font connaissance, à l’été 1991. Le chanteur américain y convainc la jeune interprète de Joe le Taxi, alors en couple avec Florent Pagny, de l’accompagner à New York pour enregistrer un album à ses côtés. En 1992, le tandem officialisera sa relation. Leur histoire durera quatre ans, jusqu’en 1996. Père de Zoë Kravitz, née en 1988 de son histoire avec Lisa Bonet, l’auteur de I’ll Be Waiting n’aura aucun mal à présenter sa fille à sa nouvelle compagne.

Ils apparaissent ci-dessus sur scène en 1993.



Il est possible que vous ne vous souveniez pas de cette brève histoire d’amour que la chanteuse a vécue avec l’acteur Stanislas Merhar de 1997 à 1998. À peine médiatisé, le couple n’a pas survécu à l’arrivée fracassante de Johnny Depp dans la vie de la belle artiste d’alors 26 ans.
Stanislas Merhar est connu pour son rôle dans Nettoyage à sec d’Anne Fontaine, qui lui a valu le César du meilleur espoir masculin 1998.

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