À l’heure où les rumeurs font état d’un remaniement au sein du gouvernement au lendemain du second tour des municipales, nos confrères du « Canard Enchaîné » indique que 4 ou 5 des personnes sur la sellette sont des femmes. 

À en croire les bruits de couloir qui se font de plus en plus intenses à l’Élysée, Emmanuel Macron pourrait procéder à un remaniement au sein du gouvernement après le second tour des municipales, soit le 28 juin prochain. Une hypothèse qui n’a pas échappé à certains ministres, prêts à tout pour prendre la place d’Édouard Philippe, que l’on dit très menacé. De leur côté deux femmes, Frédérique Vidal et Annick Girardin, souhaiteraient quitter le gouvernement de leur propre chef « pour des questions personnelles et sans se soucier de la parité », selon Le Canard Enchaîné. 

Par ailleurs, 4 ou 5 femmes ministres sont dans le collimateur de l’Élysée et de Matignon. Il s’agit, d’après nos confrères, de Nicole Belloubet, Florence Parly, Muriel Pénicaud, Christelle Dubos et Amélie de Montchalin éventuellement, qui avait récemment agacé Emmanuel Macron avec une réponse sans langue de bois face à Jean-Jacques Bourdin au sujet des ambitions politiques de Jean-Marie Bigard. Chez les hommes, seul Franck Riester, à la culture, est menacé. Un manque de parité qui inquiète déjà l’Élysée et Matignon. « Macron et Philippe sont très embarrassés. Il y a beaucoup trop de femmes à virer. Après les juppettes, on ne peut pas se retrouver avec les philippettes », s’amuse un ministre de premier plan, faisant alors référence au mois de novembre 1995 au cours duquel Alain Juppé, alors Premier ministre, s’était séparé de 8 femmes en l’espace de 24 heures. Ce « dynamitage » de la droite par Emmanuel Macron va-t-il en prendre cette allure ? 

Certains jouent d’ores et déjà des coudes 

Un grand ménage de printemps qui donne l’occasion également aux potentiels intéressés pour succéder à Édouard Philippe de se manifester. C’est notamment le cas de Gérald Darmanin qui ne cachait pas, le 24 mai dernier, dans une interview accordée au Journal du dimanche vouloir « servir son pays ». Bruno Le Maire avait de son côté été un temps pressenti. Mais nos confrères d’Europe 1 rapportaient que ce n’est plus le cas. « Il a compris qu’il n’aurait sûrement pas le job ». « Depuis, Bruno Le Maire fait savoir en sous-main qu’il aimerait bien garder Bercy pour piloter le plan de relance à la rentrée ». 

Crédits photos : Romain Gaillard / Pool / Bestimage

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