Ce lundi 11 juillet 2022, la « motion de défiance » déposée par la Nupes n’a pas fait l’unanimité à l’Assemblée. Un résultat qui n’est pas vraiment une surprise quand on sait que la droite et l’extrême droite se démènent pour mettre à mal les projets de la gauche. Dans la foulée, Elisabeth Borne en a aussi pris pour son grade… La séquence vaut le détour !

La séquence a fait le tour des médias français… Sans oublier les réseaux sociaux. Ce lundi 11 juillet 2022, l’Assemblée nationale a rejeté sans ciller la « motion de défiance » proposée le groupe Nupes pour contrer les projets à venir du gouvernement d’Elisabeth Borne. Et ce n’est pas tout ! Les députés insoumis n’ont pas réussi à conquérir la gauche avec cette idée.

En effet, ils n’ont récolté que 146 suffrages de la Nupes… Or, il y a bel et bien 151 députés. « Une mention de censure n’a d’intérêt que si elle est votée et si elle ne l’est pas, ça veut dire qu’on donne raison, en quelque sorte, au gouvernement, qui sortirait grandi de cette séquence », a lâché Valérie Rabault, la députée socialiste du Tarn-et-Garonne comme l’ont souligné nos confrères de La Dépêche.

« Vous n’avez pas gagné ni la présidentielle ni les législatives… »

Au sein de l’Hémicycle, les débats ont vite tourné au vinaigre. Piquée au vif, Mathilde Panot, la digne représentante LFI n’a pas manqué d’étriller Elisabeth Borne. « Vous ne tirez votre légitimité ni des élections législatives, ni même du Parlement », a avoué la députée du Val-de-Marne. « Vous êtes à cette fonction, une anomalie démocratique ». Pour elle, la « motion de défiance » était plus que nécessaire. Outre le message, c’était aussi « un moment de vérité ».

« Elle tiendra lieu de clarification politique, » a renchéri Mathilde Panot. « Ceux qui ne (la) voteront pas seront les partisans de (la) politique » d’Emmanuel Macron, de la « politique de casse et d’injustice sociale ». En pleine tourmente, Elisabeth Borne a répliqué que la Nupes n’avait « ni majorité, ni majorité relative ». Dans sa tirade, la locataire de Matignon a misé sur l’offensive : « Vous êtes fâchés avec la démocratie et le résultat des urnes car […] je vous l’apprends peut-être : vous n’avez pas gagné ni la présidentielle ni les législatives ». Ambiance…

La rédaction.

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