Ancien participant de l’émission "L’amour est dans le pré", Julien est un ancien éleveur de bovins vivant en Loire-Atlantique. Marié à Florine qu’il a rencontré grâce au programme, l’homme révèle aujourd’hui qu’il a déjà connu des heures sombres et pensé à se suicider..
En février dernier, M6 diffusait les fameux portraits des agriculteurs en quête d’amour, qui s’apprêtent à participer à la saison 18 de l’émission « L’Amour est dans le pré ». Ce n’est qu’en août prochain que les téléspectateurs pourront découvrir les aventures amoureuses de ces hommes et femmes ayant une vie à la ferme et étant à la recherche de quelqu’un capable d’adopter leur mode de vie…
En 2008, Julien, un éleveur de bovins vivant en Loire-Atlantique avait participé à la saison 3 de cette émission alors qu’il n’avait que 25 ans. Cette expérience lui avait alors permis de rencontrer Floriane, une prétendante… à qui il est toujours marié aujourd’hui ! Ensemble, les deux tourtereaux ont fondé une famille et sont devenus les heureux parents d’Axel né en 2012 et Lina, née en 2014.
Ce lundi 29 mai 2023, Julien et Floriane accordent une interview exclusive à Purepeople, l’occasion pour la mère de famille de faire des confidences surprenantes sur cette période sombre où Julien a bien failli mettre fin à ses jours. » Quand j’ai connu Julien, il n’était pas en super forme. Il voulait en finir à cause de plusieurs facteurs. Il était en manque d’amour, il se sentait seul. Il voulait arrêter la ferme mais n’y arrivait pas. Il m’a directement dit que j’allais devoir l’épauler. Je suis même tombée sur une lettre où tout était prévu. Il avait décrété qu’il voulait en terminer. » révèle Floriane.
« Mais j’ai été sa psychologue. Il a été en arrêt pendant un an. Ça a été compliqué car il a vendu ses parts sociales, sauf que ça ne remboursait pas les emprunts bancaires. Et forcément qui dit entrée d’argent, dit impôts. Julien a donc dû cumuler 3 travail […] En plus, il était sous antidépresseurs, mais je lui ai fait arrêter ça tout de suite parce que je trouvais que ça l’enfonçait plus qu’autre chose. Et avec mes rigolades et ma folie, j’étais sa petite bouffée d’oxygène. » continue-t-elle.
« Quand on croise une corde et qu’on la regarde avec un sourire… »
Julien qui va beaucoup mieux aujourd’hui a aussi pris la parole sur ce sujet : « Il y avait plusieurs facteurs qui m’ont donné envie d’arrêter. On avait eu une crise du lait. Le lait était presque donné à la laiterie. Et j’étais en société avec mes frères et ce n’était pas facile de faire la différence entre la vie de famille avec eux, avec qui je m’entendais très bien, et le travail… Je me demandais comment les quitter sans les blesser et sans les mettre en difficulté. À un moment, quand on croise une corde et qu’on la regarde avec un sourire, ce n’est pas bon. Je me disais : ‘Si je me suicide, au niveau des assurances de banque, ça va les foutre encore plus dans la merde.’ Parce que les assurances ne couvrent rien en cas de suicide ou de maladie. Donc j’ai imaginé avoir un accident de moto pour que ça marche. C’est couillon de réfléchir jusque-là pour ne pas blesser les proches et ne pas les faire culpabiliser.
Le père de famille a donc changé de domaine d’activité et travaille désormais dans une entreprise qui s’occupe de matériaux de décoration paysagers. « On ravitaille des magasins, des paysagistes ou des particuliers. Je m’y sens très bien. On est en plein air déjà donc c’est bien. Et moi qui aime bricoler… C’est d’ailleurs comme ça qu’ils m’ont recruté. J’y allais souvent pour me ravitailler et un poste s’est libéré. » a expliqué Julien.
ES
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