Très attendue, la troisième série la plus regardée en France sur Netflix revient le vendredi 17 janvier. Prescription pour une saison 2.

Composition

Du sexe en mode éducation, comme son nom l’indique, traité de façon très crue, très cul, mais avec intelligence et beaucoup d’humour. Ne pas se fier à la case «série pour ados», car cette pépite anglaise s’adresse à tous, parents comme enfants (de plus de 16 ans).

Les informations

La série met en scène Otis Milburn, un lycéen vivant avec sa mère, Jean, sexologue. Dans la saison 2, le jeune héros, après avoir monté une cellule de thérapie sexuelle à l’école, apprend lui-même à contrôler ses nouvelles pulsions. Son lycée est aussi touché par une épidémie de MST, amenant sa mère à venir distiller sur place ses précieux conseils thérapeutiques. Premiers émois, famille recomposée, harcèlement, homosexualité affirmée ou refoulée, recherche du plaisir, tous les ingrédients sont réunis pour parler, sans grivoiserie lourdaude, mais avec finesse et ironie, de la sexualité des nouvelles générations. Le tout servi par une formidable bande-son et des personnages très attachants.

En vidéo, la bande-annonce de la saison 2
de « Sex Education »

Délivré par…

…la scénariste Laurie Nunn et le réalisateur Ben Taylor, entre autres. Sex Education accueille au casting la réjouissante Gillian Anderson (que les accros à X-Files connaissent bien) dans le rôle de la mère sexologue. Une quadra totalement décomplexée qui n’hésite pas à asséner à son fils Otis, dès le premier épisode de la saison 2, que «se masturber est sain et normal, et il n’y a aucune raison d’en avoir honte». Mention spéciale également à Asa Butterfield (Otis), qu’on a connu enfant dans le Hugo Cabret, de Martin Scorsese, à la ravissante Emma Mackey (la punkette rebelle du lycée), vers qui se tournent tous les regards désormais, et au touchant et solaire Ncuti Gatwa (dans le rôle du meilleur ami gay), qui va enfin rencontrer l’amour, le vrai.

L’avis psy

Parfait pour dédramatiser le cahier des charges (parfois lourd) de l’apprentissage amoureux. Idéal aussi pour réfléchir sur nos propres préjugés, refoulements ou, tout simplement, sur notre rôle d’adulte face à l’envol de nos enfants. 

Posologie

Pour éviter le baby-blues d’après série, ne regardez pas toute la saison dans la foulée. Notre conseil : deux épisodes par semaine (chacun durant environ cinquante minutes).

Contre-indications

Recommandez-la à vos ados (ça peut les aider à décomplexer leur propre sexualité), mais évitez de regarder les épisodes avec eux, façon programme familial. «Gênance» assurée devant les scènes fréquentes de masturbations chroniques ou de copulations frénétiques.

Si les symptômes persistent

Passez à Mrs. Fletcher, autre pépite cru-cul (sur OCS), mais traitant cette fois-ci de la sexualité d’une quadragénaire célibataire qui devient friande de pornographie après le départ de son fils à l’université. Édifiant et jouissif également !

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