Dans une vidéo réalisée par Brut, Sandrine Bonnaire livre un nouveau récit glaçant de cette époque où elle était la proie d’un compagnon violent. Des mots qui choquent.

Depuis quelques mois, Sandrine Bonnaire, d’ordinaire plutôt discrète sur sa vie privée, s’exprime dans les médias pour témoigner de son expérience traumatisante vécue, voilà une vingtaine d’années, avec un compagnon violent. L’actrice de 52 ans, détentrice de deux César, entend par cette prise de parole encourager les autres victimes à sortir du silence. La comédienne révélée par Maurice Pialat file aujourd’hui le parfait amour avec le célèbre trompettiste de jazz Erik Truffaz. Mais elle n’a pas oublié ces années sombres… Celle qui est la mère d’une jeune femme, Jeanne, née de sa relation avec l’acteur américain William Hurt, veut porter la voix des femmes en souffrance, celles qui n’osent pas parler. Le 23 novembre dernier, elle était en tête de cortège du défilé parisien organisé contre les violences faites aux femmes, et témoignait au micro de Quotidien.

Dans une vidéo pour Brut publiée ce lundi 4 mai, l’actrice de 52 ans raconte dans le détail cette fois où ce compagnon violent a failli la tuer : « Ce sont les plus vulnérables qui sont touchés bien sûr, les femmes et leurs enfants… souligne-t-elle d’abord. Ce n’est pas sans émotion que je vais vous parler de mon histoire d’il y a vingt ans. Il y a vingt ans, j’ai été strangulée par mon compagnon. Je me suis évanouie et je me suis réveillée avec une triple fracture de la mâchoire. Je préfère d’ailleurs employer ce terme, plutôt que de dire que tous les os de mon visage étaient brisés. Curieusement, ça me paraît moins violent de dire ça. J’ai recraché huit dents, j’avais la langue en lambeaux. » 

« J’en ai toujours des séquelles et des traumatismes »

« Si je vous parle de ça, c’est pour vous dire que vingt ans après, j’en ai toujours des séquelles et des traumatismes. Alors j’ai commencé à en parler, à mes proches, puis plus tard dans les médias, et aujourd’hui, j’ai envie d’agir, en créant une association pour accompagner juridiquement, physiquement et psychologiquement, ces femmes qui ont subi des violences. Réagissez. » 

La réalité des violences conjugales, c’est ça.Sandrine Bonnaire en a été victime et elle veut agir pour que ça change.

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