Lundi 2 mai 2022, BFMTV est revenu sur l’histoire de Cédric Jubillar dans une enquête exclusive. Un de ses amis, Kévin, a accepté de témoigner sur leur relation à visage découvert. Il se rappelle d’un homme sympathique mais parfois un peu provocateur.
- Delphine Jubillar
S’il y a bien une chose sur laquelle détracteurs et amis de Cédric Jubillar s’accordent, c’est que l’artisan avait un tempérament explosif. Lundi 2 mai 2022, BFMTV est allé à la rencontre de Kévin, un ami d’enfance du jeune homme, qui a un avis totalement différent. Ce dernier a accepté de témoigner sur la relation qui les unit. Il s’est confié sur leur séjour commun passé à 20 km de Montauban, dans un centre d’accueil pour jeunes difficiles. Au milieu d’un cadre champêtre, ils ont tissé des liens loin des réalités de leurs existences difficiles. Il se souvient d’un adolescent de 16 ans, à l’époque apprenti auprès d’un plaquiste, « super, souriant, toujours en train de faire le con« . Contrairement à l’assistante familiale, il n’a pas le souvenir d’une quelconque altercation ou autre évènement désagréable.
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« Je n’ai jamais eu de problèmes avec lui »
Kévin a conduit nos confrères sur les lieux de son adolescence. Une bâtisse simple, jaune et en terre cuite, divisée en deux bâtiments : un pour les chambres, l’autre pour la cantine. Perdue au milieu de la campagne, elle a accueilli sept jeunes qui cohabitaient. Il raconte que Cédric Jubillar était « un peu provocateur mais sinon rien de méchant« . Selon lui, le jeune homme, qui était en phase de devenir peintre-plaquiste, « était super respectueux, vraiment un bon gars« . « Je n’ai jamais eu de problèmes avec lui« , confie-t-il. De tous les témoignages recueillis à ce jour au sujet de Cédric Jubillar, celui de Kévin est l’un des rares à ne pas dépeindre l’artisan sous un jour sombre. Son ressenti fait écho à celui de Françoise, l’une des mères d’accueil du mari de l’infirmière disparue. Elle se rappelle elle aussi d’un petit garçon gentil, qui faisait partie intégrante de sa famille. Malheureusement, cette image sera entachée par l’amoncellement de propos négatifs à l’encontre de Cédric Jubillar. L’assistante familiale du centre évoque un jeune homme au « sourire narquois« , tandis qu’une de ses proches, qui témoigne anonymement, dénonce son agressivité. Pour l’heure, Cédric Jubillar reste présumé innocent jusqu’à preuve du contraire par les autorités compétentes.
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