Mercredi 23 février 2022, dans l’émission de Télématin sur France 2, Thomas Sotto s’est retrouvé face à une infirmière scolaire. Cette dernière a pointé du doigt la « surexposition de la pornographie » aux enfants, ce qui n’a pas manqué de faire réagir le journaliste.
- Thomas Sotto
Du lundi au jeudi, Thomas Sotto reçoit un invité sur le plateau de Télématin diffusé sur France 2. Mercredi 23 février 2022, le journaliste a donc eu l’occasion de poser quelques questions à Samia Bounouri dans le cadre de la proposition de loi visant à renforcer le contrôle parental sur les moyens d’accès à internet, dont le texte devra être définitivement voté par les sénateurs le 24 février 2022. Samia Bounouri qui est infirmière scolaire mais également secrétaire départementale 93 du syndicat des infirmières scolaires, dit SNICS, a ainsi fait part « d’une situation très inquiétante » observée dans le cadre scolaire, et « alerte des problématiques qu’elle et ses collègues rencontrent sur le terrain« . La principale reste « la précocité de la surexposition à la pornographie » a dénoncé l’infirmière. Thomas Sotto, a aussitôt rebondi afin de connaître plus exactement à quel âge et de quelle manière les enfants découvrent ça. « Dès le niveau élémentaire, en école primaire » fait alors savoir Samia Bounouri, avant de fournir différents exemples. Elle explique que certaines utilisations d’internet, comme regarder un dessin animé peuvent amener vers du contenu pornographique, « qui échappe donc à la vigilance des parents« .
Thomas Sotto « effaré par ce qu’il entend »
S’il y a quelques années, Samia Bounouri explique, sur le plateau de Télématin, que cette découverte du pornographique se faisait « plutôt au niveau d’âge collège« , aujourd’hui le nombre d’enfants en élémentaire confronté au porno « augmente« . L’infirmière, n’hésite pas non plus à dénoncer les scènes de vie scolaire dans les couloirs, dont elle a pu être témoin, comme « des mains aux fesses, des attouchements, dès l’âge primaire », ou encore certains dessins d’enfants, à caractère sexuel. De plus la secrétaire départementale du SNICS insiste sur l’impact des rapports sociaux et des comportements entre les enfants, comme le repli sur soi ou encore la vulgarisation des gestes, sans oublier les résultats scolaires en baissent. Face à ces détails et révélations, Thomas Sotto qui précise être parent comme beaucoup, se dit « effaré de ce qu’il entend« , et souhaite savoir quelle solution existe pour combattre ce nouveau fléau. « Il faut installer un dialogue, un climat de confiance avec son enfant » répond l’infirmière. Le journaliste rebondi ensuite et demande d’un ton quelque peu déconcerté : « Il faut devancer la discussion là-dessus, il faut dire à un gamin de neuf ans, attention tu vas peut-être être confronté à ça ?« . Samia Bounouri réagit positivement et ajoute qu’il faut évidemment « adapter en fonction de l’âge son discours » tout en rappelant, « qu’il existe des dangers sur les outils numériques avec accès à internet« . Pour conclure, Thomas Sotto qui espère que cette proposition de loi du contrôle parental sera votée, rappelle également de « mettre les filtres parentaux sur les téléphones portables » et autres appareils numériques.
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