Après Jean-Luc Mélenchon, c’est le candidat écologiste Yannick Jadot qui se verrait bien embarquer l’astronaute Thomas Pesquet dans son gouvernement
Thomas Pesquet a la côte. Si l’astronaute français est l’une des personnalités préférées des habitants de l’hexagone, il l’est aussi du côté des candidats à l’élection présidentielle d’avril. Après Jean-Luc Mélenchon, qui avait indiqué sur le plateau du 13h de France 2 en janvier qu’il choisirait l’astronaute pour intégrer son gouvernement car il est « certainement un des Français qui est le plus conscient qu’il n’y a qu’un seul écosystème et un peuple humain », c’est au tour de Yannick Jadot de lui faire les yeux doux. Invité le 12 mars, le candidat d’Europe-Écologie-Les-Verts (EELV) s’est fendu d’un appel du pied au Toulousain : « J’aimerais bien que Thomas Pesquet rejoigne un gouvernement écologiste et qu’il soit un grand ministre de la Recherche, et de la mobilisation de toutes les énergies pour soigner la planète bleue », a-t-il expliqué. Il a même précisé sa pensée car selon lui, l’astronaute pourrait mobiliser « la recherche, les entreprises, tous les acteurs de la société qui ont envie de protéger notre petite planète bleue, qui en a tellement besoin ».
Interrogé sur le sujet par Yann Barthes dans Quotidien le 17 janvier dernier, l’intéressé avait déjà décliné la proposition de Jean-Luc Mélenchon. « J’ai du boulot à l’Agence spatiale européenne pour les quelques années qui viennent, donc ça ne fait pas partie de mon agenda », avait-il expliqué. Au vu de cette réponse à l’époque, il y a fort à parier que sa réponse à Yannick Jadot soit la même aujourd’hui.
Thomas Pesquet récolte un parrainage
La popularité de Thomas Pesquet auprès des politiques français a même mené à une situation assez insolite. Le maire de La Chapelle-Rambaud, en Haute-Savoie, a ainsi choisi de parrainer l’astronaute dans la course aux parrainages en vue de l’élection présidentielle. « Nous ne sommes pas une commune qui fait de la politique. Je ne me voyais donc pas apposer mon nom à côté d’un candidat », explique Matthieu Bach à France 3. Concernant Thomas Pesquet, il indique l’avoir choisi parce que « c‘est une personnalité fédératrice », avant de conclure : « J’espère juste qu’il ne sera pas embarrassé ».
Article écrit en collaboration avec 6Medias
Crédits photos : Zuma Press/Bestimage
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