Dans la nuit du 8 au 9 novembre, Thomas Pesquet a fait son grand retour sur Terre. Depuis, l’astronaute français reprend des forces, retrouve les siens mais aussi des habitudes qu’il aura presque oubliées : à commencer par la douche.
Son retour a été placé sous le feu des projecteurs. Après six mois passés en apesanteur, Thomas Pesquet est revenu sur la Terre, dans la nuit du 8 au 9 novembre. Celui qui a quitté la Station Spatiale Internationale (ISS) a enfin pu retrouver sa compagne Anne Mottet, et ses proches. Mais aussi des habitudes et plaisirs quotidiens que l’homme de 43 ans trouve aujourd’hui presque « surnaturels« . À commencer par la douche, « le premier petit plaisir« , comme il l’a fait savoir en conférence de presse ce vendredi 12 novembre.
« Le premier plaisir c’est la douche en fait, c’est de prendre une douche, a-t-il confié, visiblement amusé par ses propres révélations. Ce qui a l’air simple en fait pour vous qui en prenez tous les jours, enfin j’espère. » Visiblement de très bonne humeur, Thomas Pesquet a répondu aux questions des journalistes. Il a expliqué à quoi ressemblait une douche en apesanteur. « Quand on a à faire à la station spatiale avec de l’eau et des liquides, tout part dans tous les sens, les gouttelettes vont dans tous les sens à cause des absences de l’effet du poids« , a-t-il fait savoir.
Thomas Pesquet: "Le premier plaisir en rentrant sur Terre, c'est la douche" pic.twitter.com/3p1Y5NOHTr
« On a l’impression qu’on est dans Matrix »
Alors forcément, le retour à la douche terrestre l’a marqué. « Quand on prend la douche, voir ses gouttes qui coulent dans le même sens, toutes les gouttelettes sont parfaitement parallèles, on a une espèce d’impression surnaturelle, a-t-il confié. On a l’impression qu’on est dans Matrix parce que c’est pas un truc auquel on s’attend du tout. » Ravi de retrouver l’eau chaude et sa douche, l’astronaute français a également confié les difficultés liées à son retour sur la terre ferme. « Tout ce qui est mouvement de la tête en fait, ça rend un peu malade, on a des accélérations parasites, a constaté Thomas Pesquet. Ça nous donne un peu des vertiges donc on essaie de rester assez stable. » « Donc on essaie de faire ça doucement, tranquillement« , a-t-il conclu.
Crédits photos : Capture d’écran / BFMTV
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