Ce mercredi 22 novembre, France 2 diffuse Je suis né à 17 ans, un téléfilm inspiré du livre éponyme de Thierry Beccaro sorti en 2018. Au départ, l’ancien animateur de Motus avait en tête un autre acteur pour jouer son rôle, comme il l’a raconté à nos confrères du Parisien. Mais le destin en a décidé autrement…

Son histoire va être portée à l’écran. Cinq ans après la sortie de son autobiographie Je suis né à 17 ans (Éd. Plon), dans laquelle il revient sur la maltraitance dont il a été victime de la part de son père lorsqu’il était enfant, Thierry Beccaro s’apprête à jouer son propre rôle, dans un téléfilm inspiré de son livre, diffusé ce mercredi 22 novembre sur France 2. S’il a déjà tourné dans plusieurs séries et téléfilms par le passé, l’ancien animateur de Motus avait toutefois un autre acteur en tête pour camper son personnage. « Quand Raphaël Cohen, le producteur, est venu me voir, je lui ai conseillé de prendre Clovis Cornillac« , a-t-il raconté à nos confrères du Parisien. Et d’ajouter : « Il a rétorqué : ‘Quand même, pour France 2, ce serait bien que ce soit toi…’ Jusqu’au jour où il m’a annoncé que c’était signé.« 

Si ce tournage, qui retrace son histoire personnelle, a forcément été particulier pour Thierry Beccaro, « il n’a ravivé ni réveillé quoi que ce soit. » « Le plus difficile, c’était pour les autres, ceux qui n’ont pas connu ou qui connaissent mais n’ont pas forcément fait le chemin pour être apaisé« , a expliqué l’auteur de Je suis né à 17 ans. Et ce dernier de souligner : « Peut-être que le plus difficile, c’est quand je dis à mon père ce que je n’ai pas pu lui dire. Ma mère, avec qui j’en ai parlé, m’a répondu : ‘Il ne t’aurait pas demandé pardon.‘ » Le pardon, c’est pourtant ce que Thierry Beccaro aurait souhaité recevoir de la part de son père…

Thierry Beccaro ancien enfant maltraité : ses regrets vis-à-vis de son père

À l’occasion d’une interview pour Télé Magazine, parue le 7 novembre dernier, l’ancien animateur de 67 ans a expliqué comment il a finalement accepté de jouer son propre rôle à l’écran, en revenant aussi sur les conséquences de la maltraitance qu’il a surmontée, plus jeune. Aujourd’hui décédé, son père n’aura jamais pu avoir une vraie discussion avec son fils sur ce qu’il lui a fait vivre. « J’ai plus dit dans ce film que ce que j’ai dit dans la vie à ma propre mère, à mon père ou à ma sœur, qui a été épargnée des coups de mon père mais qui reste très en colère par ce qu’il nous a fait subir« , a-t-il confié.

Avec regret, Thierry Beccaro a ajouté : « J’aurais aimé qu’une fois, il me demande pardon.«  Un souhait qui n’a malheureusement jamais été exaucé, mais cela ne l’a pas empêché de sortir la tête de l’eau, notamment grâce à cette personne qu’il a longtemps consultée pour aller mieux. « Si je n’avais pas fait tout le travail avec un psy en amont, je n’aurais pas été capable de faire le film« , a-t-il révélé en toute franchise.

Crédits photos : PATRICK BERNARD / BESTIMAGE

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