L’ancien animateur de “Motus”, encore sous le choc, se remet tout juste de ce trauma…

L’insécurité peut toucher n’importe qui ! Tranquillement installé dans le métro, l’ex-animateur de Motus sur France 2, en a fait la pénible expérience. Il l’a racontée sur la radio RTBF : « J’ai été victime d’un pickpocket ! J’ai senti sa main dans ma poche quand les portes du wagon se sont ouvertes. J’ai vu mon voleur filer dans un couloir. J’ai réalisé à ce moment-là que je n’avais plus mon portefeuille. Sans réfléchir, je lui ai couru après, alors que je ne suis pas particulièrement courageux ni très costaud. » Dans l’adversité, constate-t-il, l’homme est capable de faire des choses incroyables. Et de poursuivre : « Je l’ai chopé par le bras et lui ai dit : “Tu me le rends tout de suite.” Le gars n’a pas insisté. »

Interrogatoire musclé

Remis de ses émotions, Thierry n’a même pas songé à porter plainte. Choqué par l’épreuve ou pris d’un sentiment de culpabilité ? Car, comme l’a avoué l’animateur à Anne Gruwez, la Simenon radiophonique belge, lors de l’interrogatoire musclé qu’elle impose à ses invités dans son émission, Face à la juge Gruwez, il a déjà connu une expérience similaire il y a longtemps, mais en « qualité »… de voleur.

« Il y a quelques années, a-t-il reconnu, j’ai volé un livre dans une librairie. En sortant, je me sentais tellement coupable que j’ai décidé de le rapporter immédiatement. » Sauf que, n’étant pas un professionnel, il tremblait à l’idée de revenir sur les lieux de son larcin. « Je peux vous dire que c’est plus dangereux de rapporter quelque chose que vous avez volé que de le dérober. »

Heureusement pour lui, tout s’est bien terminé. Thierry a pu remettre son butin sur l’étagère et, ni vu ni connu, quitter la librairie les jambes flageolantes. Depuis, il ne passe plus devant un libraire sans que son cœur ne batte la chamade.

Margaux PHILIPPE

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