Depuis une dizaine de jours, des manifestations anti-confinement sévissent. Au Brésil, en Allemagne, ou encore au Texas où elles sont particulièrement virulentes, ces rassemblements interdis choquent la planète.

Texas : Vivement influencés par la colère de Donald Trump, des centaines de manifestants « anti-confinement » ont déambulés dans les rues ce samedi 18 avril.

Principalement localisés au Texas, certains habitants du New Hampshire ou du Maryland, sont eux aussi sortis de chez eux, pancarte à la main, pour faire part de leur mécontentement haut et fort.

Pour rappel, le Président Américain a volontiers donné du grain à moudre en tentant de « boycotter » les mesures sanitaires sur Twitter. Humour, ou stratégie de communication ? Son tweet en disait long sur son état d’esprit :

Libérez le Minnesota !”, “Libérez le Michigan !”, “Libérez la Virginie !

La cible numéro 1 de ces manifestations ? Le Dr Anthony Fauci. Ce célèbre épidémiologiste américain est devenu en quelques jours la coqueluche du pays, néanmoins, l’homme de sciences n’hésite jamais à recadrer les propos, souvent approximatifs, de Donald Trump concernant la pandémie. De quoi offusquer les « red necks » qui idolâtrent le Président.

Manifestation anti-confinement à Austin, Texas. Ils réclament la tête de Fauci, le seul responsable cohérent de la maison Blanche. https://t.co/15w40CwBt4

Les images de ces rassemblements interdits ont choqué les internautes du monde entier, soumis au confinement. Pour rappel, à ce jour, plus de 41 000 personnes ont perdu la vie aux États-Unis à cause du Covid-19, et plus de 770 000 personnes sont actuellement infectées par le virus.

Un suicide collectif ?

Un véritable suicide collectif… Encouragée par Trump, manifestation au Texas pour exiger la fin du confinement. Slogan : "Fire Fauci !", le médecin chargé de conseiller la Maison Blanche. Tous serrés les uns contre les autres…#Covid#Coronavirus#TogetherAtHomepic.twitter.com/znEmVUT141

En France, certaines personnalités commencent aussi à brimer le confinement imposé par l’État depuis le 16 mars dernier. Parmi eux, André Comte-Sponville, philosophe, ne semble pas être pour le confinement :

La mort fait partie de la vie, et si nous pensions plus souvent que nous sommes mortels, nous aimerions davantage encore la vie parce que, justement, nous estimerions que la vie est fragile, brève, limitée dans le temps et qu’elle est d’autant plus précieuse.

D’accord ou pas d’accord avec les mesures sanitaires, les effets semblent quand même positifs. Alors comment s’y retrouver entre éthique, morale, et sciences ?

En attendant, nous vous invitons à faire preuve de patience et de solidarité jusqu’au 11 mai prochain.

À suivre…

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