Ce lundi 30 août, les princesses Leonor d’Espagne et Alexia des Pays-Bas ont quitté leurs royales familles pour s’envoler vers le pays de Galles, direction le United World College of the Atlantic. L’occasion d’en savoir plus sur ce prestigieux pensionnat, très prisé de l’élite internationale.
Les vacances d’été touchent à leur fin, la rentrée s’annonce imminente pour tout le monde, que l’on soit prince ou roturier. Cette année les bancs de la prestigieuse école United World College of the Atlantic (UWC Atlantic), dans le pays de Galles, accueilleront non pas une mais deux princesses : Alexia des Pays-Bas, 16 ans, et Leonor d’Espagne, 15 ans.
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Les jeunes filles y étudieront pendant deux ans afin d’obtenir leur bac international. À cette occasion, leurs familles (royales) les ont accompagné à l’aéroport avant leur vol vers le Royaume-Uni et ont immortalisé l’instant sur des clichés postés sur les réseaux sociaux. Le roi Felipe VI et la reine Letizia et l’infante Sofia ont ainsi salué Leonor de Borbón y Ortiz. Côté hollandais, la jeune Alexia était photographiée avant son départ, tout sourire, ce lundi, par son père, le roi Willem-Alexander.
Le « Poudlard hippie »
Chaque année, l’UWC Atlantic héberge des pensionnaires âgés de15 à 19 ans et originaires de plus de 150 pays. Le campus se déploie au château de Saint-Donat, immense bâtisse du XIIe siècle lovée dans la vallée de Glamorgan. Créé en 1962, le collège gallois est le tout premier de la lignée des United World Colleges, 18 autres établissements, situés chacun dans un pays différent, qui délivrent désormais eux aussi ce fameux bac international.
Surnommé par la presse anglo-saxonne «Hippie Hogwartz» («Le Poudlard hippie» en français, NDLR), le célèbre pensionnat est souvent comparé à l’école des sorciers de la saga Harry Potter imaginée par J.K. Rowling. En plus « baba cool » sans doute, peut-on avancer. Car en plus des matières classiques enseignées telles que les mathématiques ou les langues, le programme compte des cours de tai-chi et de littérature tibétaine. L’UWC Atlantic est également engagé à «faire de l’éducation un outil de promotion pour l’entente internationale», selon le site internet de l’école, et prône ainsi un fort engagement associatif et citoyen au même titre que les matières enseignées en classe. L’idée est que les élèves apprennent à «faire une différence positive dans le monde». Une éducation en accord avec son temps dont les frais s’élèvent à un montant estimé à 67.000 euros par an.
Creuset aristocratique
L’Atlantic College est loin d’accueillir ses premières têtes couronnées cette année. L’établissement a notamment compté dans les années 1980 le père d’Alexia, le roi Willem-Alexander des Pays-Bas. Et, plus récemment, la plus jeune fille du roi Hussein de Jordanie et de la reine Noor, la princesse Raiyah bien al-Hussein, ou encore la princesse héritière Elisabeth de Belgique, sortie diplômée de l’école il y a tout juste un an. Quant à la présidence du pensionnat, elle est assurée par la reine Elizabeth II, aux côtés de la reine Noor de Jordanie. Notons que jusqu’à sa mort en 2013, Nelson Mandela faisait également parti de l’imposant trio.
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L’UWC Atlantic a été créé par le pédagogue allemand Kurt Hahn, qui avait auparavant fondé en 1934 le Collège de Gordonstoun à Elgin, en pleine campagne écossaise. Un établissement bien différent du “Poudlard hippie », réputé pour sa discipline stricte et ses sanctions difficiles, dont le prince Philip avait d’ailleurs fait les frais lors de sa scolarité. Tout comme son fils, le prince Charles, qui a par la suite évité à ses fils, les princes William et Harry, cette éducation à la dure pour lui préférer le Collège d’Eton, près de Londres.
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