A l’occasion de son nouveau rôle de marraine royale d’une fondation consacrée à la santé des femmes, la comtesse Sophie de Wessex s’est confiée ce vendredi 21 mai sur la ménopause, et le tabou autour de ce sujet, qu’elle espère bien combattre.
A propos de
Sophie de Wessex
Sophie de Wessex veut en finir avec les tabous autour du corps des femmes : « j’y ai un intérêt personnel« , sourit-elle. La Comtesse de Wessex est devenue ce vendredi 21 mai la « marraine royale » de l’organisation caritative « Wellbeing of Women » (« Le bien-être des femmes »), qui agit dans le domaine de la santé des femmes, et notamment de la santé gynécologique. A cette occasion, Sophie de Wessex s’est ouverte sur sa vision de la ménopause, des règles et du cycle menstruel, dans une discussion vidéo avec la présidente de Wellbeing of Women, Dame Lesley Regan, et Sarah Jane Cale, fondatrice d’un site appelé « Positive Menopause ».
Elle a ainsi dénoncé le stigmate et la vision « négative » que l’on associe d’office à la santé menstruelle, et a regretté l’image que l’on a de la ménopause actuellement. « Nous devrions fêter le fait de ne plus avoir de menstruation, cela devrait être une libération, mais on le vit comme si on nous passait des menottes. C’est décrit comme une expérience incroyablement négative« .
https://youtube.com/watch?v=slg3OrUS1ak%3Frel%3D0%26showinfo%3D1
A 56 ans, la femme du prince Edward, admet sans fards qu’elle n’est plus en âge d’avoir d’autres enfants : « Oui, c’est admettre le fait que oui, nous vieillissons, nous ne sommes plus aussi jeunes que nous l’étions auparavant, nous ne sommes plus, pour utiliser le fameux mot, ‘fécondes’, nous avons dépassé cette étape, et c’est critique de l’avouer« , assène-t-elle. Sophie Rhys-Jones refuse que l’on parle de ce qui arrive aux corps des femmes seulement quand il peut créer la vie : « On discute toujours du fait d’avoir des enfants, mais personne n’aborde jamais le sujet des règles, personne ne parle de la ménopause, et pourquoi pas?«
« Comment en suis-je arrivée là? »
Elle critique le voile que la société jette sur la ménopause, ce qui laisse les femmes sans ressources quand elles y sont confrontées. Et derrière ses critiques, on devine qu’elle parle de sa propre expérience. « On ne veut pas avoir ces conversations pendant que nous sommes encore dans cette phase où nous sommes jeunes et où nous pouvons avoir des enfants, et puis d’un, soudainement, vous vous dites ‘Mon dieu, que se passe-t-il, comment en suis-je arrivée là ?« , évoque-t-elle.
En cause selon la Comtesse ? Le manque d’informations donnée aux jeunes personnes qui menstruent, et le manque d’éducation dans ce domaine. Elle s’interroge ainsi : « A quel point informe-t-on vraiment les jeunes filles au début de leur puberté ? Quand on nous dit que nos règles débutent, est-ce qu’on nous dit aussi qu’elles vont se terminer un jour ? Cela nous arrive 12 fois par an, c’est incroyablement normal, pour autant, cela reste caché.«
Mère d’une jeune fille de 17 ans, Lady Louise Windsor, elle espère que la génération de sa fille sera plus à l’aise avec ces sujets que la sienne : « On en apprenait en fait plus grâce à nos amis que grâce à nos parents, et j’espère que cela a changé, au moins un petit peu, pour les jeunes femmes d’aujourd’hui. »
Crédits photos : AGENCE / BESTIMAGE
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